« Le grand défi relevé par Patrice Talon n’est pas l’asphaltage »

Maxime Houédjissin

Investi le 6 Avril 2016, l’actuel locataire du palais de la Marina tend vers la fin de son premier mandat constitutionnel. Si pour beaucoup, le bilan est mitigé et se résume à l’asphaltage, pour l’ancien questeur de l’Assemblée nationale, Maxime Houédjissin, la digitalisation et la dématérialisation de l’administration est le plus grand défi relevé par l’actuel régime.

La plus grosse déception de la gouvernance sous le régime du président Patrice Talon selon l’ancien questeur Maxime Houédjissin, c’est la remise en cause de l’Etat de droit et de la démocratie. Reçu dans la rubrique « Sous l’arbre à palabre » de l’Evénement Précis, l’ancien cadre du parti de la Renaissance du Bénin et opposant à l’actuel régime, estime en parlant du bilan du président Patrice Talon que « tout » n’est pas mauvais.

Contrairement à la fixation qui est faite sur l’asphaltage qui pour certains est la seule chose positive à mettre à l’actif du régime, l’ancien député à l’Assemblée nationale et ex directeur général de l’ARCHA estime que l’asphaltage n’est pas la plus grande réussite du gouvernement.

Selon lui, la digitalisation et la dématérialisation de l’administration sont une réalité au cours de ce régime. « Vous n’avez plus besoin d’aller au contact physique« ; indique-t-il. En dehors de la digitalisation et de la dématérialisation, Maxime Houédjissin met à l’actif du régime, le développement des infrastructures dans quelques villes.

La paix, l’essentiel…

Pour l’ancien parlementaire, le plus important n’est pas préservé par le régime. « Je ne suis contre personne. Mais, seulement à mon âge, pour le temps qu’il me reste, je veux vivre en toute quiétude et en paix. je souhaite le retour de la démocratie et de l’Etat de droit. Le rétablissement des  grands équilibres » affirme-t-il.

Pour Maxime Houédjissin, en dehors des réalisations physiques, ce qui importe le plus, c’est la paix, le respect des institutions, le partage équitable de la richesse nationale. « Je veux que l’économie soit librement exercée par tout le monde. Je veux que mon pays soit respecté comme il était depuis 1990. Que mon passeport ordinaire (civil) avec lequel j’ai toujours fait mes voyages, continue d’être respecté partout où je passe » martèle-t-il.

3 comments

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Dine le Président

Ça commence par venir. Des critiques objectives en dehors d’autres pantins qui peignent tout en noir.

Et comme l’on ne saurait réussir partout, laissons le continuer l »œuvre salvatrice entamée.

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george

enfin un qui a compris qu’il faut changer de posture à tout peindre en noir alors que meme un aveugle voit clair et entend. tu peux continuer ta repentance et nous preserver de cette democratie nescafe des années 90 que les elites pilleurs de maigre ressource de l’etat et fuyard vantent tant car ils n’ont aucun projet de société à proposer au peuple sauf continuer le desordre d’avant

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    TOUTOUOLA

    Vous avez tout dit. Le président était obligé de serrer les boulons à tous les niveaux pour pouvoir travailler sérieusement. Des gens de bon sens comme vous et moi savez qu’on ne réussit rien sans rigueur et discipline. Mais tant qu’on aura des fauteurs de troubles qui n’ont que le désordre organisé comme ambition, alors les vis resteront serrées.
    Mais j’ai espoir qu’ils comprennent avec son deuxième mandat. Alors il pourra desserrer l’étau pour le bonheur de tous.