Bénin – Protection de la fille et de la femme: la relecture des textes au cœur d’un atelier

VERONIQUE TOGNIFODE MEWANOU, MINISTRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA MICROFINANCE (MASM).

Les textes de lois, protégeant la fille et la femme en République du Bénin, sont au cœur d’un atelier à Grand-Popo. L’ouverture des travaux a eu lieu, le mardi 14 juillet 2020, par la Ministre des affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifodé Mèwanou.

Plusieurs cadres de l’administration et de la société civile, spécialistes de haut niveau, sont réunis, depuis ce mardi 14 juillet 2020, à l’hôtel Bel Azur de Grand-Popo, pour l’atelier de relecture des textes et lois, protégeant la fille et la femme au Bénin, et d’élaboration des grandes lignes des décrets y afférents.

Parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles, conformément à l’objectif de développement durable numéro 5; tel est l’objectif fixé par cet atelier.

Cet objectif passera par la correction des insuffisances contenues dans les textes relatifs à la protection des femmes et des filles. « Je voudrais espérer que vos travaux aboutiront à des propositions qui vont permettre de corriger les insuffisances de nos textes« , a recommandé la ministre, Véronique Tognifodé Mèwanou.

Selon l’autorité ministérielle, cette relecture est fondamentale pour garantir, aux files et aux femmes, le droit à l’éducation, le droit à la santé sexuelle et reproductive ainsi qu’à l’autonomisation économique.

En effet, depuis quelques années, des lois ont été votées, mais sans décrets d’application. Cet atelier permettra de revisiter les lois et les actualiser pour les mettre en conformité avec les réalités d’aujourd’hui. Le Projet Régional d’Autonomisation des Femmes et du Dividende Démographique au Sahel (SWEDD-Benin) et la Banque Mondiale accompagnent le gouvernement du Bénin dans l’atteinte de cet objectif.

La Coordonnatrice de l’unité de gestion du SWEDD-Benin, Naïmatou BIO DJARA KOUTOUMA, va rappeler que les interventions proposées par le projet s’articulent autour de trois composantes à savoir :

– La création d’une demande pour les produits et services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle, en favorisant le changement social et comportemental et l’autonomisation des femmes et des agents de santé ;

– Le renforcement des capacités régionales, afin d’améliorer l’offre en produits de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle et en personnel qualifié ;

– Le renforcement du plaidoyer et la concertation de haut niveau, menée dans le cadre du projet, ainsi que les capacités pour l’amélioration des politiques et la mise en œuvre du projet.