« Contrairement à la plupart des béninois, Patrice Talon a le culte de la ponctualité », professeur Félix Iroko

Dans un entretien exclusif accordé à Bénin Web TV sur les déboulonnages de statues liées à l’histoire coloniale, suite à la mort de George Floyd, le professeur Abiola Félix Iroko a fait un détour pour évoquer une qualité de l’actuel président béninois, Patrice Talon : « Il rend un culte permanent à la ponctualité, ce qui n’est pas béninois, ni africain ».

Au-delà des interminables débats sur les responsabilités et les réparations liées à la traite négrière, Félix Iroko a également son mot à dire sur la politique. La sommité intellectuelle qu’on ne présente plus, pour ce qu’il représente au Bénin et en Afrique, est admiratif de la ponctualité de l’actuel Président de la République du Bénin, Patrice Guillaume Athanase Talon. Bien qu’étant pas un politicien, l’historien n’a pas fait dans la dentelle, pour exprimer sa joie, quant-à cette qualité du dirigeant béninois.

« il y a de mon côté une lueur d’espoir parce que le président Patrice Talon, qui ne prend pas son temps à parler de colonialisme/anticolonialisme, a une prise de conscience réelle de faire de bonnes choses dans ce pays. Tout ce qu’il veut faire, il l’exprime très bien en excellent français. Je lui rend hommage pour ça. » a déclaré le professeur Abiola Félix Iroko.

Pour le septuagénaire, l’Afrique est malheureusement connue pour la célèbre phrase, « désolés pour ce léger retard, indépendant de notre volonté ! ». Mais le président Patrice Talon est totalement l’opposé de cette habitude béninoise, selon le Professeur. « Contrairement à la plupart des africains, il a le culte de la ponctualité. Nous devons copier cela pour que le pays puisse se développer. Il n’y a pas de développement sans prise de conscience d’une certaine ponctualité. On dit 15h et celui qu’on a convoqué vient à 15h30 ou 16h. Je félicite le président Patrice Talon pour sa ponctualité. » a-t-il dit.

Et de poursuivre, « Il a de très bonnes initiatives et s’exprime très bien. Ce qui est important pour un individu.  Il rend un culte permanent à la ponctualité, ce qui n’est pas béninois, ni africain. Et c’est l’un des gros problèmes de l’Afrique aujourd’hui: la gestion du temps. Le temps est une denrée précieuse et périssable. »