FBF – Création de sociétés sportives : quel avenir pour les clubs béninois en 2020-2021 ?

« L’une des conditions obligatoires à remplir par les clubs des Ligues 1 et 2, avant toute participation au championnat 2020-202, est la création d’une société sportive de gestion de leur équipe professionnelle. », c’est le message innovant de la FBF, envoyé aux patrons de club, avant le lancement de la saison 2020-2021, dans un communiqué en date du 29 juin 2020. Que peut-on donc retenir de cette décision ?

Cette nouvelle décision de la FBF vient d’abord mettre fin à la gestion clanique de certains clubs béninois. L’amateurisme apparent dans le monde footballistique local va laisser place à une ligne directive, dont les joueurs seront les premiers bénéficiaires; puisque, jusque-là, la plupart des clubs béninois sont la propriété d’individus, qui gèrent comme bon leur semble.

Il faut aussi comprendre que les clubs, qui existaient, n’ont pas besoin de disparaître. Étant des associations, lesdits clubs doivent, dans leurs statuts, insérer des articles qui prévoient la création d’une société; laquelle sera gérée par un conseil d’administration. Alors, on peut dire que la FBF essaie, par cette décision, d’exiger aux clubs une norme de la FIFA. En réalité, parler de professionnalisme, c’est aussi avoir un siège visible, accessible avec un contact disponible (téléphone), un micro-ordinateur, un secrétariat administratif, au moins, et un service comptable, pouvant faire chaque fois le bilan. Somme toute, être en règle.

Une fois la prochaine saison lancée, le Bénin va redorer son image sur le continent, via cette réforme et fait une entrée remarquable dans le gotha des pays où les championnats sont professionnels. Vivement que le suivi soit fait.