Bénin – Accident de la circulation: une dame fauchée par un camion à Vassého

Un grave accident de la circulation s’est produit ce dimanche 2 Août 2020 sur l’axe routier Vassého-Kpassè. Le bilan fait état d’un mort et un blessé grave.

Les camions gros-porteurs prennent beaucoup de liberté sur les principaux axes routiers et sont souvent auteurs de beaucoup d’accident de circulation.

Dans la matinée de ce dimanche 2 Août 2020, un gros-porteur dans un excès de vitesse a fauché une jeune dame. L’accident est survenu sur l’axe-routier Vassého-Kpassè dans la Commune de Ouidah.

Ce drame, selon les témoins, a fait un mort et un blessé grave. La victime, une dame qui voulait traverser la voie, a été percutée par le camion et est décédée sur-le-champ.

En dehors de la victime, une autre personne serait grièvement blessée. Après les constats usuels de la police républicaine, le blessé fut transmis aux soins.

Accidents de la circulation au Bénin, des chiffres alarmants

Les statistiques officielles sur les accidents de la circulation sont inquiétantes. Selon le Centre national de sécurité routière (CNSR), l’imprudence et surtout l’excès de vitesse des conducteurs qui n’observent pas les prescriptions du Code de la route, sont à l’origine de plusieurs cas d’accidents.

Ainsi, deux personnes meurent par jour par accident, soit 700 par an. Des chiffres qui contrastes bien avec l’effort de sensibilisation qui est fait sur le terrain pour réduire le nombre de cas de décès par accident.

Les périodes des fêtes de fin d’année notamment le réveillon sont celles au cours desquelles le nombre de cas de décès par accident connait une flambée.

Selon le rapport des accidents publié par le Centre national de sécurité routière (Cnsr), grâce au Bulletin annuel des accidents constatés (Baac), le Bénin a enregistré 700 morts par an, à raison de 2 morts par jour entre 2015 et 2016. Les samedis sont les jours où les accidents se produisent le plus.

Les pertes en vies humaines sont plus enregistrées les dimanches. Les chiffres publiés par le Cnsr révèlent que février et décembre sont les mois les plus dangereux en matière d’accidentologie dans Cotonou. Les chiffres tournent autour de 22 morts. Mais, avec les mesures instaurées, les tendances ont été inversées. On dénombre environ 6 ou 7 morts.

Selon le chargé de la communication du Cnsr, les couches d’âge comprises entre 15 et 25 ans payent le lourd fardeau en matière d’accidentologie dans les villes. Ils représentent plus de 50% de morts résultant des cas d’accidents.

Les heures de pointe sont les plus dangereuses, mais les heures creuses sont celles où le nombre de morts s’élève le plus à cause de l’excès de vitesse qui est d’ailleurs la principale cause.