Bénin: deux blessés dans un accident de la circulation sur l’axe Akassato-Bohicon

Un accident de la circulation est survenu dans l’après-midi de ce vendredi 21 Août 2020 sur l’axe routier Akassato-Bohicon. Un chauffeur de camion a cogné un conducteur de taxi-moto. Aucune perte en vie humaine, excepté le conducteur de taxi-moto, grièvement blessé.

Un accident de la circulation est survenu cet-après-midi entre un conducteur de taxi-moto communément appelé Zémidjan et un chauffeur de camion. Selon la radio communautaire qui a diffusé l’information rapportée par le « Le Potentiel », l’accident serait survenu au niveau du village Ouassa, dans la commune de Toffo.

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Le chauffeur du camion, qui roulait à vive allure en direction de Bohicon, a percuté, par derrière, le conducteur de taxi-moto, qui transportait une vendeuse de tomates.

Projetés à terre, les deux passagers de la moto ont pourtant eu la vie sauve. Le conducteur du taxi-moto est grièvement blessé, sa moto totalement cabossée et sa passagère s’en est sortie avec quelques égratignures.

Après son forfait, le conducteur du camion n’a point apporté assistance aux deux blessés. Il a pris la fuite avec son camion, abandonnant le conducteur de taxi-moto grièvement blessé et gisant dans un bain de sang.

Les causes fréquentes des accidents de la circulation

Selon le Centre national de sécurité routière, l’imprudence et surtout  l’excès de vitesse des conducteurs, qui n’observent pas les prescriptions du Code de la route, sont à l’origine de plusieurs cas d’accidents. « Deux personnes meurent par jour par accident, soit 700 par an. Ce sont des chiffres qui donnent de l’émoi », affirment les responsables du centre.

Généralement, la veille des fêtes de fin d’année est une période au cours de laquelle le taux d’accident croît considérablement, précisent-ils. Selon le rapport des accidents publié par le Centre national de sécurité routière (Cnsr), grâce au Bulletin annuel des accidents constatés (Baac), le Bénin a enregistré 700 morts par an, à raison de 2 morts par jour entre 2015 et 2016.

En outre, 14 blessés et 16 accidents ont été dénombrés par jour. Les samedis sont les jours où les accidents se produisent le plus. Les pertes en vies humaines sont plus enregistrées les dimanches. Les chiffres publiés par le Cnsr révèlent que février et décembre sont les mois les plus dangereux en matière d’accidentologie dans Cotonou. Les chiffres tournent autour de 22 morts. Mais, avec les mesures instaurées, les tendances ont été inversées. On dénombre environ 6 ou 7 morts.

Selon le chargé de la communication du Cnsr, les couches d’âge comprises entre 15 et 25 ans payent le lourd fardeau en matière d’accidentologie dans les villes. Ils représentent plus de 50% de morts, résultant des cas d’accident. Les heures de pointe sont les plus dangereuses, mais les heures creuses sont celles où le nombre de morts s’élève le plus à cause de l’excès de vitesse qui est d’ailleurs la principale cause, selon les informations concoctées par le Cnsr.