Bénin : malgré leurs efforts, les hors la loi continuent de narguer les forces de l’ordre à Parakou
La détermination de l’unité de la police républicaine de la cité des kobourous ne semble pas émousser l’ardeur des hors la loi qui infligent quasi-quotidiennement aux paisibles populations des cas de cambriolage et de braquage.
L’insécurité reste le premier défi à relever conjointement par les différentes unités de la police républicaine de la Commune de Parakou et le conseil municipal.
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En effet, en dépit de la guerre déclenchée par les éléments du général Yaya, le petit banditisme semble résister à la détermination des flics. Il n’y a donc pas de jour où les populations de la cité des Kobourou ne sont victimes de cambriolage ou de vol parfois à main armée.
Du weekend écoulé au début de la semaine en cours, plusieurs cas de cambriolage sont signalés dans cette ville métropole du septentrion. Dans le premier arrondissement ce dimanche par exemple, un citoyen du nom de Moudjibou Alfa Tamimou, de retour du sport dans les environs de 9 heures du matin a constaté que son domicile situé derrière le parc principal cncb de Parakou a reçu la visite des cambrioleurs. Plusieurs effets comme des appareils électroménagers et des mobiliers emportés; a rapporté le « Parakois », un média en ligne.
La victime affirme que c’est la cinquième fois qu’il est victime de cambriolage au cours de l’année.
Si lui a eu au moins la chance de survivre à ces cambriolages, ce n’est pas le cas de tous. Cet agent de sécurité de microfinance retrouvé mort en début de semaine est bien illustratif de ce Parakou traverse comme insécurité.
Dans la nuit du mardi dernier dans le deuxième arrondissement de Parakou, une dame a porté plainte pour avoir été cambriolée. Sa moto, son poste téléviseur et d’autres objets de valeur ont été emportés par les délinquants.
Ces actes de banditisme deviennent presque quotidiens alors que les éléments de la police n’ont cesse de multiplier des opération de démantèlement de ghettos et autres cachettes de cambrioleurs.
Une situation qui doit interpeller les autorités municipales qui doivent s’associer à la police afin d’assurer la quiétude des populations. Si le développement d’une ville rime à l’insécurité, la flambée de celle-ci impacte négativement l’émergence. La brigade civile de sécurité dans les quartiers pourrait être peut-être une piste.
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