« La place de Guillaume Soro n’est pas dans la campagne électorale mais en prison » Alassane Ouattara attise le feu

Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire

Si pour Guillaume Soro, la candidature de Alassane Ouattara est une « fraude à la Constitution », l’ancien directeur général adjoint du FMI pense que « la place de Soro n’est pas dans la campagne électorale mais en prison ».

Après avoir écarté l’ex-président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, avec trente-neuf autres candidats, du scrutin du 31 octobre prochain, le président ivoirien, Alassane Ouattara, pense que « les candidatures de Soro et Gbagbo relèvent de la provocation ».

Dans une interview accordée au média français Paris Match, le président ivoirien a déclaré qu’il n’a jamais l’intention de s’accrocher au pouvoir. « Notre Constitution date de 2016, elle a instauré une nouvelle République en Côte d’Ivoire. Les cartes ont donc été rebattues. Je vous le répète, je n’ai jamais cherché à m’accrocher – contrairement à mes prédécesseurs. », a déclaré Alassane Ouattara.

Si sa candidature est constitutionnelle, l’ancien directeur général adjoint du FMI pense que celle des ses challengers ne le sont pas. « La légitimité, c’est le respect du droit. La place de Guillaume Soro n’est pas dans la campagne électorale mais en prison. S’il a quitté la Côte d’Ivoire sans y revenir depuis la fin de l’année, c’est parce qu’il sait qu’il devra y être jugé pour une tentative de déstabilisation. Les preuves contre lui sont accablantes. » s’est-il exprimé.

Le président Alassane Ouattara, candidat à un troisième mandat critiqué par l’opposition, qui la considère contraire à la Constitution, ne recule devant rien. Bien au contraire, le chef de l’Etat ivoirien est prêt à attiser le feu qui brule déjà la nation du feu Félix Houphouët-Boigny.