Le gouvernement réagit à la lettre des opposants à Macron: «Nous sommes dans un Etat souverain»
Quatre personnalités de l’opposition béninoise ont adressé une lettre au président français, Emmanuel Macron demandant son intervention dans la politique intérieur du Bénin. Plusieurs réactions ont été entendues sur le sujet, cette fois le gouvernement réagit à cela.
Le ministre de la communication Alain Orounla s’est exprimé mercredi à propos de la fameuse lettre adressée par 4 opposants béninois à certains présidents dont le français Emmanuel Macron et à des organisations internationales. Selon lui, il s’agit d’un acte regrettable venant de personnalités qui se réclament nationalistes, patriotes. « …je ne comprends pas le sens à donner à une adresse au président français alors que nous sommes dans un Etats souverain », a indiqué le ministre.
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Il poursuit son propos en indiquant que « (…) le contenu de cette lettre contraste avec la réalité ». Selon Alain Orounla, il s’agit d’un « manifeste de contre-vérités ou de difficultés subjectivement grossies de manière grotesque afin de ternir l’image de notre démocratie qui est en marche et qui fonctionne très bien ».
Des acteurs en passe d’aller aux oubliettes
Le porte-parole du gouvernement ne s’est pas arrêté là. Pour donner une preuve palpable de la bonne marche de la démocratie au Bénin, il a donné l’exemple d’un des auteurs de la fameuse lettre à Macron. « J’en veux pour preuve que l’un des auteurs de ce pamphlet, un ancien ministre qui réside au Bénin, qui ne se réclame pas de la mouvance présidentielle et qui critique à son aise à temps et à contre temps, les actions du gouvernement sans pour autant subir la moindre persécution, la moindre inquiétude », indique le ministre.
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Pour le gouvernement donc, « cette seule présence, suffit à démontrer que la liberté d’expression existe au Bénin, que la liberté d’aller et de venir existe, que le droit de contredire les actions du gouvernement existe et est garanti ». Il va sans dire que la lettre de ces personnalités n’est autre qu’une sorte de manque d’idées de politiques qui « sont en passe d’aller aux oubliettes » pour faire parler d’eux-mêmes. Ce qui les pousse à vouloir remettre le pays sous le joug étranger.
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