Mali: la Cédéao maintient les sanctions malgré l’investiture du président de transition
Les voisins ouest-africains du Mali ont maintenu vendredi les sanctions imposées à la suite du coup d’Etat militaire du 18 août, refusant de se contenter de l’investiture d’une président de transition le jour même et insistant sur la nomination urgente d’un Premier ministre civil.
Les sanctions « seront levées lorsqu’un Premier ministre civil sera nommé », dit un communiqué lu devant la presse par le président de la commission de la Communauté des Etats ouest-africains (Cédéao), Jean-Claude Kassi Brou. Le texte évoque « l’importance et l’urgence » de la nomination d’un Premier ministre civil.
Des civils au pouvoir
Le président de transition investi vendredi au Mali, Bah Ndaw, a promis le retour au pouvoir d’un gouvernement civil issu d’élections, dans un délai de 18 mois.
Dans son discours d’investiture, l’officier à la retraite s’est déclaré « prêt à tout pour que (le Mali) renoue avec la pleine légalité constitutionnelle, avec des autorités élues, des représentants légitimes ». Il a affirmé « la détermination des Maliens à conduire une transition stable, apaisée et réussie dans les conditions et les délais convenus ».
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