Police républicaine: quand le commissariat de Fifadji braque et abuse des paisibles citoyens

Le commissariat du 9ème arrondissement de Cotonou, Fifadji, abuse de son pouvoir de garant de la sécurité publique dans cette partie de la capitale économique du Bénin. Les citoyens sont arrêtés dans la nuit profonde dans des circonstances d’extrême brutalité et d’abus manifeste de pouvoir.

Ce qui se passe dans le 9e arrondissement avec la police est déplorable. Les motocyclistes sont à la limite, braqués par les éléments de la police « républicaine » qui pourtant est censée garantir leur sécurité. En effet, dans la nuit du vendredi à samedi, un citoyen qui circulait tranquillement sur le tronçon allant du pont de Fifadji au stade de l’amitié a été interpellé dans des circonstances peu orthodoxes.

Plusieurs policiers se sont postés à la descente du pont pour contrôler les véhicules, quoi de plus normal; sauf que, au lieu d’arrêter les usagers de la voie par des barricades ou autres méthodes d’usage, les policiers, munis de bâtons et de marteau, agressent littéralement les citoyens qui sont en pleine vitesse. Certains pris de panique trouvent des échappatoires. Un des usagers ayant failli percuter un policier qui tentait d’arrêter un motocycliste pourtant en pleine vitesse, s’est arrêté brusquement pour s’insurger contre cette méthode de contrôle de la police qui aurait pu lui causer un accident.

Drôle de retour de flamme

Mais chose curieuse, il se fait prendre à parti par les policiers du commissariat de Fifadji qui, sans lui demander ses pièces ou quoi que ce soit, tentent de lui arracher la clef de sa moto dans un mouvement d’acharnement non expliqué. Le citoyen ne comprenant pas pourquoi il est pris à parti par la police, qui devrait pourtant lui présenter des excuses pour avoir failli lui causer un accident, leur demanda pourquoi il est arrêté. L’un des policiers, un lieutenant, sans aucune explication, rétorqua sèchement « défaut de plaque ». Une excuse pour justifier un comportement anti-républicain d’un garant de l’ordre public qui sème la débandade au sein de la population.

La moto a donc été confisquée sans même qu’on ne demande à l’intéressé ses papiers ou ceux de sa moto. Un abus manifeste de pouvoir d’un officier de police visiblement contre le respect des droits du citoyen. La victime de ces abus continuant de réclamer la cause exacte de son interpellation, a été soumise à une séance de menaces. « Tu veux dormir chez toi ? » ou « tu vas regretter » ou encore « c’est sur moi que tu vas tomber au commissariat », scandait le lieutenant de police qui était visiblement le chef de l’unité sur les lieux.

Par la suite, une contravention a été délivrée au motocycliste et le même policier exigeait à son agent de mettre sur le document, « outrage à agent de police ». Finalement il a été mis sur la contravention, « défaut de pièces » alors qu’à aucun moment, les « supers flics » n’ont demandé les pièces de l’intéressé. Il s’agit manifestement d’un gros abus de pouvoir parce qu’un citoyen a « osé » demander à un policier ce qu’il lui reprochait et lui dire en face que ce qui s’est passé était un « abus de pouvoir ». Notons que certains motocyclistes qui ont « demandé pardon », ont été autorisé à partir.

2 comments

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Azanhouan

Journaleux ou journalissi c’est toi seul qui sais de quoi tu parles
La sécurité n’a pas de prix
Il roulait à grande vitesse dis-tu ? Il ne te reste qu’à dire que c’est la démocratie qui permet de rouler sans plaque d’immatriculation au Bénin
Demain tu vas nous dire que le braquage a repris

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Tunde

Il ya aussi des brebis galeuses dans la police qui doivent etre radiés