Bénin: la réserve de biosphère de la Basse vallée de l’Ouémé inscrite à la réserve de l’UNESCO
La réserve de biosphère de la Basse vallée de l’Ouémé située au sud du Bénin vient d’être inscrite au réseau mondial des réserves de biosphère de l’Unesco.
L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) vient d’inscrire la réserve de biosphère de la Basse vallée de l’Ouémé à son Réseau mondial des réserves de biosphère, a rapporté jeudi l’institution onusienne sur son site.
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Au total, 25 sites de 18 pays au Réseau mondial des réserves de biosphère ont été ajoutés par le programme sur l’Homme et la biosphère (MAB) de l’UNESCO.
Parmi les sites, se trouve la réserve de biosphère de la Basse vallée de l’Ouémé. Ainsi, le Réseau mondial des réserves de biosphère compte désormais 714 réserves dans 129 pays de par le monde.
C’est lors d’une réunion en ligne qui s’est tenue les 27 et 28 octobre, que le Conseil international de coordination du programme sur l’Homme et la biosphère (CIC-MAB) de l’UNESCO a approuvé ces nouvelles inscriptions ainsi que l’extension ou la modification du zonage de cinq réserves de biosphère existantes, ce qui a également entrainé, dans la plupart des cas, la modification de leur nom officiel.
« Le temps de la transformation est venu. Les crises créent aussi des opportunités, la possibilité de changer la façon dont nous voyons nos relations avec la nature, entre nous et avec la terre. Nous savons que le statu quo n’a pas d’avenir. Nous avons besoin d’une nouvelle normalité pour la biodiversité.« , a affirmé Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO
Précisons qu’au cours de la réunion en ligne, quatre États membres ont demandé au CIC-MAB de retirer 11 sites du Réseau mondial de réserves de biosphère.
L’Australie a demandé le retrait de cinq sites : Uluru (Ayers Rock-Mount Olga), Croajingalong, Riverland (anciennement Bookmark), Kosciuszko et la réserve de biosphère sans non (Mamungari).
La Bulgarie a demandé la désinscription de quatre sites : Ali Botouch, Doupki-Djindjiritza, Mantaritza et Parangalitsa ; la République démocratique du Congo a demandé le retrait de la Réserve de biosphère de Lufira ; enfin, le Mexique a demandé la désinscription des Islas del Golfo de California.
Située sur la côte atlantique sud-est du Bénin, la Basse vallée de l’Ouémé est un point chaud naturel de la biodiversité équatoriale guinéenne à l’ouest et de la biodiversité équatoriale congolaise à l’est.
« Ces différents paysages complètent les divers écosystèmes du Dahomey Gap ainsi que ceux de la réserve de biosphère du Mono, située sur la côte atlantique sud-ouest du Bénin. Cette grande diversité se reflète également dans la culture et la religion d’une région où pas moins de dix langues sont parlées », a souligné l’UNESCO.
Quid des réserves de biosphère de l’UNESCO?
Les réserves de biosphère de l’UNESCO s’efforcent de réconcilier l’activité humaine avec la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité. Elles constituent des éléments centraux du travail de recherche et de sensibilisation de l’UNESCO visant à promouvoir des pratiques de développement durable innovantes.
Il s’agit aussi de combattre la perte de la biodiversité en soutenant la compréhension, la valorisation et la sauvegarde de l’environnement de vie par les collectivités et les États membres.
De nouvelles réserves de biosphère sont désignées chaque année par l’organe directeur du programme MAB, le Conseil international de coordination, composé de 34 États membres de l’UNESCO élus par roulement.
Initiative scientifique intergouvernementale créée par l’UNESCO en 1971, le programme l’Homme et la biosphère a été l’un des premiers à promouvoir l’idée de développement durable.
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