Bénin – Loi de finances 2020: le budget général de l’Etat adopté avec une hausse de 9,1%
Les députés de la 8ème législature ont voté à l’unanimité le projet de budget général de l’Etat, gestion 2020 remanié ce jeudi 15 octobre 2020.
Les députés de la 8ème législature étaient au Palais des gouverneurs à Porto-Novo le jeudi 15 octobre 2020 pour la 5ème session extraordinaire de 2020 consacrée à l’examen et au vote du projet de budget de l’État remanié 2020. Selon le site du gouvernement, au terme des travaux, les parlementaires ont « approuvé les grandes orientations retenues par le Gouvernement pour le budget 2020 remanié du fait de la Covid-19 ».
En effet, le projet de budget général de l’Etat, gestion 2020 remanié en raison de la pandémie du Coronavirus a été examiné en procédure d’urgence par les parlementaires sous la houlette du Président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou. « La Commission des finances en charge dudit dossier, par le truchement de son Président, l’honorable Gérard GBENONCHI, s’est pliée en quatre pour mettre à la disposition de la représentation nationale son rapport qui a été soumis à l’étude en plénière quelques heures plus tardé », a expliqué le gouvernement.
La même source clarifie que l’exécution budgétaire pour la gestion 2020 est appelée à se dérouler dans une conjoncture économique moins bonne que prévue en raison des impacts négatifs de la Covid-19 qui a secoué le monde au cours de cette année.
Un taux d’augmentation de 9,1%
Le Budget remanié de l’Etat pour la gestion 2020 s’équilibre selon le gouvernement en ressources et en charges à la somme de 2167,099 milliards de francs CFA contre 1986,910 milliards de FCFA, soit une hausse de 180,189 milliards de francs CFA, correspondant à un taux d’augmentation de 9,1%.
Malgré cette hausse, la politique économique sera conduite conformément au Plan National de Développement (PND2018-2025), au Programme de Croissance pour le Développement Durable (PC2D 2018-2025) et au Programme d’Actions du Gouvernement (PAG 2016-2021), avec un accent marqué sur son volet « renforcement des services sociaux de base et protection sociale ».
Nul doute qu’avec ses orientations, les secteurs prioritaires à eux seuls, cumulent plus de 70% du volume des crédits budgétaires alloués aux dépenses en capital. « Le taux de croissance ressortirait à 2,3% contre 7,6% initialement prévu dans un environnement d’inflation maîtrisé », précise la même source.
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