Bénin: réaction du gouvernement sur le détournement de fonds à la DGI

A l’occasion du point de presse hebdomadaire du Conseil des ministres, ce mercredi 14 octobre 2020, le Ministre de la communication, Porte-parole du gouvernement, s’est prononcé sur l’affaire de détournement à la Direction Générale des Impôts (DGI).

Le gouvernement suit de près le dossier de détournement de plusieurs milliards de FCFA à la DGI. A en croire Alain Orounla, c’est le gouvernement qui a pris l’initiative d’engager des poursuites afin que les responsabilités soient situées. Il estime donc qu’on ne peut reprocher au gouvernement d’avoir tenté d’étouffer l’affaire. Dans sa dynamique de lutter contre la corruption et le détournement de deniers publics, l’exécutif n’est donc pas resté insensible à ce dossier. Le ministre invite à la patience, car la justice a son calendrier.

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Pour Alain Orounla, il n’y a pas lieu de faire pression sur la justice dans la gestion de ce dossier. Il estime qu’il serait préférable de laisser la justice faire convenablement son travail avant toutes autres actions. Il va sans dire que le gouvernement pourrait mener des actions, notamment administratives contre ses agents dont la culpabilité aurait été prouvée à l’issue des enquêtes.

La Criet à l’oeuvre depuis plusieurs mois

Le dossier de détournement à la DGI a été révélé au public depuis plus d’un an, suite à la fuite de Carlos Adohouannon, ex-régisseur de la DGI, principal accusé dans cette rocambolesque affaire. Même si la conduite du dossier a semblé connaitre un ralenti, elle a repris depuis septembre 2020 où Carlos Adohouannon a été stoppé dans sa fuite, à Dakar, et extradé à Cotonou.

Selon des sources proches du dossier, le montant évoqué au début de l’affaire ne serait en réalité pas ce qui a été détourné. Au lieu de 4 milliards de FCFA, il s’agirait plutôt d’une somme de 13 milliards de FCFA. Plusieurs personnes impliquées dans le dossier sont interpellées, écoutées et déposées en prison.

1 commentaire

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Veronique Eleonore d’Almeida

Nous vous la suite du dossier même si dans leur enquête il se trouverait un membre du gouvernement.
Que la CRIET ne nous joue pas comme dans l’affaire ICC qui s’est terminée à queue de poisson.
Vivement que la loi soit dite et que des saisies soient faites.