Bénin: seuls 7% des enseignants ont repris les cours, Bio Tchané s’en indigne

Abdoulaye Bio Tchané, ministre du plan et du développement PH: Présidence Bénin

Plus d’un mois après la rentrée scolaire et académique 2020-2021, plusieurs classes dans les établissements publics secondaires restent sans enseignants. Une situation déplorée par le ministre Bio Tchané.

Le président de la commission de négociation permanente gouvernement-syndicats, le ministre d’Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, est préoccupé par la situation au niveau de certains établissements publics.

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Près de deux mois après la rentrée scolaire, certaines classes restent encore sans enseignants. Les aspirants à la fonction d’enseignant déployés pour l’encadrement des apprenants ont mieux à faire qu’à prendre fonction pour le moment.

Leur priorité pour l’heure est la diminution des 30 heures de cours que le gouvernement veut leur imposer et l’extension du payement des émoluments à 12 mois et non à 9 mois comme retenu par le gouvernement.

Pendant ce bras de fer entre le gouvernement et les aspirants à la fonction de l’enseignement, les apprenants, qui ont repris depuis fin Septembre le chemin des classes, attendent d’avoir leurs professeurs.

En effet, seuls les enseignants permanents et les contractuels ont repris les cours alors qu’ils font à peine 7% de l’effectif des enseignants. Les enseignants vacataires reconvertis en aspirants, et qui font le gros lot du corps enseignant, boudent la rentrée et font des revendications.

Face à cette situation, le ministre du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, s’indigne de l’attitude empreinte de laxisme des responsables syndicaux.

Les assurances de Bio Tchané sur les 30 heures…

Pour Abdoulaye Bio Tchané, l’attitude des responsables syndicaux dans ce dossier ne se comprend pas, d’autant plus que le gouvernement est mobilisé pour trouver une solution aux revendications.

A l’en croire, les 30 heures de cours par semaine qui constituent la pomme de discorde connaîtront certainement une diminution. Mais en attendant que la question soit étudiée et qu’une décision soit prise dans l’intérêt des enseignants et de l’école béninoise, rien ne justifie la résistance actuelle.

Qu’il vous souvienne que la question a fait l’objet, la semaine dernière, d’une audience au palais de la République. Audience au cours de laquelle le chef de l’Etat a échangé avec les responsables syndicaux et les représentants des aspirants.

A l’issue de cette rencontre, le président Patrice Talon, conciliant, a laissé entendre que quelque chose sera faite dans le sens de la satisfaction des revendications. Une rencontre est d’ailleurs convoquée encore pour ce vendredi pour aborder le même sujet. Certainement, le bout de tunnel est pour ce jour.

1 commentaire

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KEVIN

ca cest grave, en plus des gaymans on va bientot se retrouver avec des microbes au BENIN