Côte d’Ivoire: « Je suis résolument du côté de l’opposition », Laurent Gbagbo

Laurent Gbagbo

Dans une interview accordée à TV5 Monde, l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a réitéré son soutien à l’opposition ivoirienne et aux respects des règles de la démocratie.

Depuis Bruxelles, où il passe ses jours après son acquittement par la CPI, l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a accordé une interview au média TV5 Monde. Face caméra, Laurent Gbagbo a appelé les ivoiriens à promouvoir le dialogue pour trouver une issue pacifique à la situation actuelle afin d’éviter la catastrophe au pays. « Il faut qu’ils s’assaillent et discutent », lance-t-il à la classe politique ivoirienne, en l’occurrence Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Affi N’Guessan.

A lire Aussi: Violences électorales en Côte d’Ivoire: la Procureure Fatou Bensouda fait une mise en garde

Tout en leur réaffirmant son soutien, Laurent Gbagbo dit comprendre la colère de l’opposition sur la question du 3e mandat, qui implique le respect des textes fondamentaux dans une République. «On est en démocratie parce qu’on ne s’entend pas, donc on se donne des règles. Et il faut respecter ces règles», a martelé à plusieurs reprises l’ex-chef de l’État . « Il faut une auto-éducation, il faut que les gens comprennent que dans la démocratie on se donne des règles. Et une fois qu’on s’est donné des règle, il faut les respecter », a réitéré Laurent Gbagbo.

« Discuter, négocier et parler ensemble »

«La situation actuelle en Côte-d’Ivoire me préoccupe absolument, mais on a un remède à cela. Le remède, c’est la discussion», a déclaré Laurent Gbagbo. Sur la question du passage à une nouvelle génération, Laurent Gbagbo a surpris plus d’un.

A lire Aussi: Présidentielle en Côte d’Ivoire: Laurent Gbagbo rompt enfin le silence

A l’en croire, ce sont les autres qui pensent pour la jeunesse ivoirienne, qui veulent qu’on les mette, lui, Ouattara et Bédié, à la retraite. « Dire que si ces trois-là s’en vont, tous les problèmes de la Côte-d’Ivoire sont résolus, c’est mal poser le problème », soutient l’ancien chef d’Etat.