Bénin – Querelles de chiffres sur les emplois créés en 4 ans: Guy Mitokpè donne son avis
La polémique enfle depuis quelques jours au sujet du nombre d’emplois créés par le régime de la rupture. S’invitant dans le débat, l’He Guy Mitokpè met de côté les chiffres et livre son paramètre.
Loin des débats de chiffres, qui enflent depuis quelques jours sur le bilan du gouvernement de Patrice Talon, en termes de création d’emplois formels ou informels, Guy Mitokpè veut poser autrement le regard sur la situation.
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Dans un post sur sa Page Facebook, le secrétaire général de Restaurer l’Espoir (RE) de Candide Azannaï s’invite dans le débat, mais laisse entendre que la meilleure mesure pour chiffrer reste la régularité des fourneaux en feu dans les ménages.
« Dans tous les pays du monde, le meilleur chiffre sur l’emploi se vérifie à la régularité des fourneaux en feu dans les ménages et surtout dans la joie de vivre de chaque citoyen«
Guy Mitokpè
A l’en croire, pour savoir si le gouvernement a performé dans la création d’emplois décents aux béninois, il faut chercher à savoir le nombre de citoyens qui, grâce à un emploi digne, peut se prévaloir de 3 repas quotidiens.
Une polémique née des chiffres de l’INSAE
En effet, selon des chiffres rendus publics par l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique (INSAE), de 2016 à 2020, le gouvernement Talon aurait créé 807 427 emplois.
Selon les détails faits par l’institut, au titre des 807 427 emplois annoncés, 210 584 concernent des emplois formels et 596 844 informels.
Des chiffres qui ont suscité la polémique au sein de l’opinion nationale. En dépit des tentatives de remise en cause des chiffres avancés par l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique (INSAE), le directeur général de la structure reste inébranlable.
« C’est des informations que nous avons collectées auprès de certaines structures qui s’occupent de gérer les projets qui tirent des valeurs ajoutées auprès des programmes, des différents grands projets qui sont mis en place.“, martèle-t-il.
Pour le DG INSAE, la structure, dont il a la charge, travaille avec des statisticiens qui respectent les méthodologies utilisées dans tous les pays. « Donc c’est sur cette base-là que nous produisons les données”, affirme-t-il.
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