Côte d’Ivoire: les actes de tortures et la mort de Pascal Affi N’Guessan formellement démentis

L’ancien Premier ministre ivoirien Pascal Affi N’Guessan, arrêté dans la nuit de vendredi à samedi, n’est pas mort. C’est ce qu’annonce, dimanche 8 novembre, la Police Nationale ivoirienne dans un communiqué.

Pour arrêter la propagation de la rumeur selon laquelle Pascal Affi N’Guessan aurait subi des tortures et serait décédé, la Police Nationale ivoirienne a diffusé un communiqué ce dimanche 8 novembre 2020. Il ressort du communiqué que le porte-parole de l’opposition, Pascal Affi N’Guessan qui a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi, n’est pas décédé et est toujours en vie.

« La Police Nationale tient à informer l’opinion nationale et internationale que monsieur Pascal Affi N’Guessan, interpellé dans la nuit du 06 au 07 novembre 2020 dans le cadre d’une enquête pour complot et attentat contre l’autorité de l’Etat, se porte bien et n’a fait l’objet d’aucun acte de tortures. » peut-on lire sur la page Facebook de la Direction Générale de la Police Nationale. « La Police Nationale tient à rappeler que les auteurs de ces fausses informations qui n’ont d’autres objectifs que de semer l’émoi au sein de la population, sont passibles de poursuites judiciaires. » poursuit le communiqué.

Le communiqué n’a toutefois pas précisé le lieu de détention de l’ancien Premier ministre ivoirien. Après ce communiqué, une vidéo a été diffusée sur les réseaux sociaux, et dans laquelle on aperçoit Affi N’guessan, quelque peu affaibli mais souriant. Pour le moment, aucune source n’indique l’authenticité de cette vidéo, ni la date de son enregistrement.

M. Affi N’Guessan, 67 ans, a été arrêté pour avoir annoncé la création d’un gouvernement parallèle après la réélection du président Alassane Ouattara à un troisième mandat controversé avec 94,27 % des voix. A noter que l’ancien chef de l’Etat Henri Konan Bédié, proclamé par l’opposition « président » de ce « Conseil national de transition » lundi, « n’est pas en état d’arrestation », ni assigné à résidence, a indiqué le procureur, précisant que les forces de l’ordre ont bloqué son domicile pour « mettre fin au trouble à l’ordre public ».

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