AC Milan: quand Zlatan Ibrahimovich parle de ses « 27 enfants »
Auteur d’un début de saison canon avec l’AC Milan, Zlatan Ibrahimovic (39 ans) a évoqué son avenir pour le Corrriere Dello Sport, et a parlé de sa double vie en Suède et à Milan.
Auteur de 10 buts cette saison, Zlatan Ibrahimovich est incontestablement l’une des pièces maîtresse de la bonne forme actuelle de l’AC MIlan qui pointe à la tête de la Série A. Cloué à l’infirmerie depuis le 22 novembre suite à une blessure au mollet, le géant suédois devrait retrouver les pelouses lors des premières rencontres de l’année 2021. Mais en attendant, le joueur de 39 ans fait. Dans un entretien accordé au Corriere Dello Sport, l’ancien du PSG s’est exprimé sur son avenir, lui qui connait une seconde jeunese depuis son retour chez les Rossoneri.
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« Beaucoup de gens m’interrogent concernant mon avenir. Je réponds que je continuerai aussi longtemps que je pourrai faire ce que je fais maintenant. Je me sens bien à Milan, tout fonctionne. Je ne déciderai pas seul : ma famille est plus importante que tout. Ils me manquent beaucoup, mais Pioli (le coach du Milan AC) m’a dit que si j’ai deux enfants en Suède, ici à Milanello, j’en ai 25 autres qui ont besoin de moi », a confié Ibrahimovich dans un style purement zlatanesque.
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« Je donnais des noms aux murs de la maison »
Le Suédois a également parlé de son combat contre le coronavirus. Testé positif en septembre dernier, le joueur a passé plusieurs semaines en isolement avant d’être déclaré guéri. Un moment compliqué pour l’ex-capitaine de la Suède. « Bien sûr que j’étais inquiet, a indiqué le joueur. Quand cela m’est arrivé au début, j’étais assez calme, presque intrigué, eh bien, je veux voir ce qu’est ce Covid. Il a frappé le monde entier, une grande tragédie, maintenant ça m’est venu. J’étais chez moi à attendre, à voir ce qui se passe. Maux de tête, pas très forts mais ennuyeux, une chose difficile. J’ai aussi perdu un peu le goût».
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« Et j’étais là tout le temps, à la maison, énervé, je ne pouvais pas sortir, je ne pouvais pas bien m’entraîner, poursuit-il. Rester immobile, c’est terrible. À un moment donné, je parlais à la maison et je donnais des noms aux murs. Cela devient mental. Vous vous regardez et imaginez tous les maux sur vous, même ceux que vous n’avez pas. Vous avez une douleur pour ce que vous ressentez et pour ce que vous pensez ressentir », s’est souvenu l’attaquant suédois.
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