Côte d’Ivoire: l’opposant Pascal Affi N’Guessan libéré

Arrêté en novembre dernier, l’opposant ivoirien Pascal Affi N’Guessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI) a recouvré la liberté ce mercredi et “placé sous contrôle judiciaire”,  après avoir été présenté au juge d’instruction au 9e cabinet à Angré.

En Côte d’Ivoire, Pascal Affi Nguessan a recouvré la liberté ce mercredi et “placé sous contrôle judiciaire”, nous rapporte RFI. Le président du FPI dit légal était, ce 30 décembre, devant le juge d’instruction qui a ordonné sa libération. Mais selon son avocat maitre Pierre Dagbo Gode, l’opposant reste sous contrôle judiciaire.

Pascal Affi N’Guessan avait été arrêté à Akoupé dans la nuit du 11 novembre, dans le cadre d’une enquête ouverte par la justice ivoirienne pour « complot contre l’autorité de l’État et l’intégrité du territoire national », après avoir crée le Conseil national de transition (CNT), après l’annonce de la victoire du président sortant Alassane Ouattara à l’élection du 31 octobre dernier. Le chef du FPI, également porte-parole de la coalition de l’opposition, avait été interpellé suite à la création d’un Conseil national de Transition, pour protester contre la réélection du président Alassane Ouattara à un troisième mandat. Une initiative que le gouvernement avait considérée comme la mise en place illégale d’un gouvernement parallèle.

2 comments

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GGafGTOKOUN

C’est déjà une bonne nouvelle qui lui permettra de retrouver sa famille et de pouvoir fêter la Et Sylvestre et le Nouvel An, chez lui. Mais au-delà de cette remise en liberté, il y a lieu de s’interroger sur le réalisme politique de cette initiative de création d’un Gouvernement de transition dans un pays où l’on a laissé le candidat à un 3ème mandat anticonstitutionnel, faire valider sa candidature, les élections se tenir et où les Autorités chargées des élections et de la certification des résultats,, prononcer et valider les suffrages, fussent-ils supposés contestables. Un État reste un État et les lois de la République sont valables et applicables pour tous. L’ordre public doit être respecté de tous, nonobstant le droit constitutionnel de toute opposition, à contester légalement et par voie judiciaire, tout désaccord sur le processus électoral. Mon avis n’est point partisan. Il n’est que la résultante de mon analyse des comportements doivent irresponsables des chefs de cette opposition qui, dans tous nos pays, se perdent en conjectures dans leurs actions de revendications post électorales.

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GGafGTOKOUN

Sinon, comment comprendre que l’un, déclaré Président de ce Gouvernement parallèle, se rétracte et met fin à cette transition mort-née, pendant que l’autre croupit en prison ? N’est-ce pas une preuve d’irresponsabilité et d’immaturité politiques de la part des gens qui sont quand même connus, pour être des férus et barrons de la classe politique de leur pays ? Cela manque de réalisme, d’intelligence et de sagesse. Il y avait mieux à faire.