«Le conflit du Sahara occidental est une question de décolonisation», Algérie
L’Algérie a réaffirmé que le conflit du Sahara occidental est une question de décolonisation qui ne peut être résolue que par l’application du droit international, a indiqué samedi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Les réactions ont fusé de partout en Algérie après la normalisation des relations entre le Maroc et Israël et surtout après la reconnaissance par le président américain, Donald Trump, de la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental. Après le Premier ministre algérien, c’est au tour du ministère des affaires étrangères de donner de la voix. A travers un communiqué, la diplomatie algérienne a indiqué que la résolution du conflit au Sahara occidental doit être liée au droit international et à la charte bien établie des Nations Unies et de l’Union africaine en la matière.
« Le conflit du Sahara occidental est une question de décolonisation qui ne peut être résolue que par l’application du droit international et de la charte bien établie des Nations Unies et de l’Union africaine en la matière, qui prévoit l’exercice authentique par les personnes Sahraouis de leur droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux dispositions de la résolution 1514 (XV) sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, dont la communauté internationale célèbre cette année le 60e anniversaire », a indiqué le communiqué.
« Aucun effet juridique »
« À cet égard, la proclamation du 4 décembre, annoncée le 10, est «dénuée d’effet juridique, car elle bouleverse toutes les résolutions de l’ONU et en particulier celles du Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental, la dernière étant la résolution 2548 du 30 octobre 2020, rédigé et défendu par le «penholder» américain », a poursuivi le ministère des affaires étrangères. Il a mis en garde que la proclamation des Etats-Unis. «pourrait saper les efforts de désescalade déployés dans toutes les directions afin de préparer le terrain pour le lancement d’un véritable processus politique et de convaincre les deux parties en conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, à s’engager, sans conditions, sur la voie du dialogue, sous l’égide des Nations Unies, soutenues par l’Union africaine. «
Tout en condamnant la décision du président américain sortant, le gouvernement sahraoui et le Front Polisario ont souligné «une violation flagrante de la charte de l’ONU et de la légalité internationale». Le gouvernement sahraoui et le Front Polisario ont affirmé que «la décision du président Trump ne changera en aucun cas le statut de la cause sahraouie et que la communauté internationale ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, car elle est la propriété de la Peuple sahraoui. Pour sa part, le ministre sahraoui des Affaires étrangères a affirmé que «la décision de Trump est juridiquement invalide et une position politiquement irréfléchie».
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