Bénin – Carnet noir: la cour impériale de Nikki est éplorée
Le premier jour de l’an 2021 est un jour de deuil pour les membres de la cour royale de Nikki.
C’est ce jour que choisit en effet sa majesté Sinagorigui, chef de terre de Gori pour rejoindre les ancêtres, plongeant ainsi la cour impériale dans le deuil.
A Lire aussi: “Les Béninois doivent s’unir pour l’égalité et les libertés” Lionel Zinsou
Selon les informations de La Perche du Nord, l’annonce du décès de sa majesté Sinagoriguia été faite lors du conseil des ministres de la cour tenu ce même vendredi sous la direction de l’empereur Sabi Naïna 3 qui perd ainsi l’un de ses plus influents ministres.
Nikki, une ville chargée d’histoires et culturellement riche
Nikki, historiquement et culturellement splendide, est une ville majestueuse qui vaut vraiment le détour. Des éléments de curiosité mais aussi des reliques charrient la riche histoire de cette cité comme la Cour impériale, tem yankou bakarou, Dakirou, bantiarou, le musée Danri, Go bouyakou, Ban kpilou, le palais Sinadounwirou du premier ministre, le marché Taki sari yabourou, etc…
Nikki est une cité royale et un exemple de structuration communautaire depuis le 16 ème siècle. Au départ, les Baatombu y étaient installés en peuple hiérarchisé ayant à sa tête un roi. La capitale de Nikki c’était Ouénou et à juste titre le roi portait le nom de Ouénou-Sounon.
Vers les années 1500, avec l’arrivée des Wassangari (…alors conduits par leur chef Mansa Doro), la communauté va se réorganiser davantage avec la naissance des chefferies par activité. Séro, le palefrenier de Mansa Doro en devient le chef et y fonde une famille.
3 comments