Bénin: introduction des cours de sexualité dans l’enseignement secondaire

Le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle annonce la généralisation des cours de sexualité dans les lycées et collèges. Ce mardi à l’Assemblée nationale, il a fait savoir que le projet était déjà en phase expérimentale dans certains établissements.

L’une des solutions trouvées par le gouvernement pour lutter contre le phénomène de grossesses en milieu scolaire, est l’introduction des cours de sexualité dans l’enseignement secondaire.

Selon le quotidien La Nation, le ministère a décidé de généraliser les cours de sexualité dans les écoles. « Pour l’instant, le ministère a décidé d’introduire les cours de sexualité dans l’enseignement secondaire. Le projet est piloté déjà dans 76 écoles expérimentales », rapporte le média du service public.

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D’autres approches de solutions sont aussi préconisées pour limiter les grossesses en milieu scolaire. Le ministre a souhaité le vote d’une loi qui permettra de sanctionner les auteurs extrascolaires des grossesses.

Par ailleurs, les députés ont proposé au gouvernement de généraliser le port de la tenue kaki, avec un modèle unique pour les filles, dans tous les établissements scolaires publics et privés.

Plus de 9 000 cas de grossesses enregistrés en milieu scolaire de 2016 à 2020

Avant d’aborder les approches de solutions, le ministre a d’abord présenté les chiffres qui illustrent l’état du phénomène dans les collèges et lycées. De son exposé, on retient que 9 369 élèves sont tombés enceintes sur la période allant de 2016 à 2020. Les statistiques se présentent comme suit :

  • 2016-2017 : 3045 cas de grossesses ;
  • 2017-2018 : 2912 cas de grossesses ;
  • 2018-2019 : 1122 cas de grossesses ;
  • 2019-2020 : 2290 cas de grossesses.

5 comments

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Olly

Quand des statistiques sont ainsi communiquées, elles deviennent très vite matière à polémique et les interprétations peuvent aller dans tous les sens.
Je propose aux autorités en charge de la gestion de cette situation de GROSSESSE EN MILIEU SCOLAIRE, de rapporter ses chiffres aux nombre de filles inscrites pour présenter les taux.
Aussi, l’âge très jeune de ses enfants du secondaire me fait craindre que le résultat attendu ne soit atteint, mais plutôt le contraire et surtout l’incitation à la débauche prématurée.
Mettre rigoureusement des lois contre tout hommes qui s’avanturera à engrosser une élève et les appliquer, peut mieux régler ce problème

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    A.P

    J’approuve entièrement votre point de vue. Si nos gouvernants pourraient comprendre ainsi, ce serait bien. Enseignement de la sexualité enfoncera davantage nos filles dans la débauche.

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VIHOUEDELI

Vraiment… C’est décevant quoi

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A

C’est maintenant que l’État veut encourager le phénomène

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    Blaise DJAHO

    A mon avis le nos dirigeants corrompus et inconscients ne sont pas encore prêts à ça. Voyez-vous pourquoi mon cher Kérékou les appelait des tarés et à son tour Talon les nomme des incompétents mais toujours sans vision appropriée ? Il nous faut changer le système pour éviter ces dérapages.