Covid-19 au Bénin: le nombre de cas par jour a doublé, Benjamin Hounkpatin appelle à plus de vigilance

Le ministre béninois de la santé, Benjamin Hounkpatin a lancé un appel à plus de vigilance dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.

Au Bénin, la pandémie de la COVID-19 sévit toujours comme dans le monde en général et l’apparition de ses variants se révèle plus contagieux. C’est fort de cela que le ministre Benjamin Hounkpatin a invité, ce mercredi 20 janvier 2021, au respect strict des gestes barrières.

« Pour cela, nous devons nous protéger et protéger les autres en respectant les mesures barrières à travers le port de masque, le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou l’utilisation de solution hydroalcoolique, le maintien de la distance de sécurité sanitaire d’au moins un mètre entre personnes ».

Benjamin Hounkpatin, ministre béninois de la santé

Dans son communiqué, Benjamin Hounkpatin a rappelé les symptômes de la COVID-19 comme la toux, le rhume, la fièvre, les maux de tête, la perte du goût ou de la sensation d’odeur )

Pour lui, toute personne qui ressent de la grippe ou l’un de ces symptômes doit se faire consulter immédiatement dans la structure de santé la plus proche de chez lui.

« Il vous sera proposé un test de dépistage et un traitement présomptif à la chloroquine, tous gratuits conformément aux directives en vigueur au Bénin« , va-t-il rassurer en rappelant que la population peut également appeler le numéro 136 pour avoir des orientations ou demander des informations.

Le nombre moyen de cas confirmés de Covid-19 par jour a doublé

Au Bénin, depuis le 1er janvier 2021, le nombre moyen de cas confirmés de Covid-19 par jour a doublé, passant de 8 à 17. Selon le point du ministre, à la date du 19 janvier 2021, le Bénin compte 3 595 cas confirmés à la PCR, dont 3 290 guéris, 250 patients sous traitement, dont 38 cas graves, et 5 décès enregistrés en 20 jours, portant à 48 le nombre de pertes en vie humaine liée à cette pandémie au Bénin”.

D’après ses explications, les décès et cas graves enregistrés sont des sujets à risques (âge supérieur à 60 ans, diabète, hypertension artérielle, accident vasculaire cérébral, drépanocytose, obésité, asthme, autres maladies cardiovasculaires), ayant consulté tardivement.