Fin du mandat de Donald Trump: les démocrates enclenchent la procédure de destitution
Les démocrates ont avancé lundi vers l’ouverture dès cette semaine d’une seconde procédure de destitution contre Donald Trump, accusé d’avoir «incité à la violence» qui a frappé le Capitole.
Les nombreux appels à la destitution de Trump se concrétisent. Lundi, les élus démocrates ont déposé à la Chambre des représentants un acte d’accusation contre le président en fonction. Il s’agit d’une première étape vers l’ouverture formelle attendue cette semaine d’une deuxième procédure de destitution contre le milliardaire, qu’ils accusent d’avoir « incité à la violence » qui a frappé le Capitole mercredi dernier.
Le document accuse Trump de crimes graves et de délits, notamment d’« incitation à l’insurrection », et précise que le président en poste « a volontairement fait des déclarations qui, dans le contexte, ont encouragé – et ont vraisemblablement abouti à – des actions anarchiques au Capitole ». En conclusion, « le président Trump a gravement mis en danger la sécurité des Etats-Unis et de ses institutions gouvernementales », indique l’acte d’accusation.
Le milliardaire républicain est menacé, à 74 ans, d’une sanction qui resterait dans l’Histoire des États-Unis et pourrait hypothéquer son avenir politique: devenir le premier président américain à être deux fois mis en accusation au Congrès (impeached) dans une procédure de destitution. Le président élu Joe Biden prêtera serment le 20 janvier pour lui succéder, justement sur les marches du Capitole, siège du Congrès américain.
L’Amérique « en danger »
La présidente démocrate de la Chambre, Nancy Pelosi , a déploré que les républicains se soient opposés à l’adoption à l’unanimité de cette résolution. « Leur complicité met en danger l’Amérique, sape notre démocratie et cela doit cesser », a-t-elle écrit dans un communiqué .
Nancy Pelosi a déclaré que si Mike Pence ne répondait pas à l’ultimatum dans les 24 heures, la Chambre se dirigerait vers un vote sur une résolution de destitution, le fameux « impeachment ». Mais selon la presse américaine, le vice-président a rejeté en privé l’éventualité de convoquer les cadres de la Maison Blanche pour activer ce 25e amendement.
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