« Holo n’a pas d’injonction à donner aux constituants dérivés que nous sommes », Orden Alladatin
Reçu dans un entretien sur la radio allemand DW, le président de la commission des lois de l’assemblée nationale, Orden Alladatin, a donné sa lecture de la dernière réaction du constitutionnaliste, Théodore Holo.
Pour l’acteur politique de l’Union Progressiste, l’ancien président de la Cour constitutionnelle n’a pas réagi en qualité de constitutionnaliste ou de juriste, mais en qualité d’homme politique.
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« Ce n’est pas le professeur de droit, l’agrégé de droit, le constitutionnaliste ou l’ancien président de la cour constitutionnelle, qui a parlé, c’est plutôt le politique qui s’est exprimé et, en tant que politique, Théodore Holo n’a pas d’injonction à donner aux constituants dérivés que nous sommes », a martelé l’ancien militant de l’Alternative Citoyenne.
Pour l’invité d’Eric Topona, quand on parle du professeur Théodore Holo, tout le monde voit le juriste, le constitutionnaliste ou l’ancien président de la cour constitutionnelle.
Mais, on ne se demande pas si ce qu’il a dit est un débat de droit ou un débat de perception personnelle politique, un débat partisan.
Selon Orden Alladatin, le parrainage par le peuple, souhaité par l’ancien président de la cour constitutionnelle, n’oppose personne à personne, mais la constitution béninoise ne l’a pas consacré.
Ce que la constitution a consacré, poursuit le président de la commission des lois de l’assemblée nationale, c’est le parrainage des élus et, de ce point de vue, le professeur Théodore Holo n’est pas le constituant ni le peuple souverain pour faire injonction aux élus, a fait savoir Orden Alladatin.
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