Avortements clandestins au Bénin: 200 décès enregistrés chaque année
Le nombre de décès, dus aux avortements clandestins au Bénin, est effarant. Lors d’un atelier de sensibilisation initié en fin de semaine dernière, le coordonnateur du Projet de plaidoyer pour un avortement sécurisé (PPAS), Dr Raphaël Totongnon, a évoqué un chiffre de 200 décès par an.
Le coordonnateur du Projet de plaidoyer pour un avortement sécurisé (PPAS), Dr Raphaël Totongnon, clôturant, vendredi 6 Mars, les travaux d’un atelier de sensibilisation initié par le collège des gynécologues obstétriciens du Bénin, sous le leadership de l’ONG Gbèwa, à l’endroit des professionnels des médias à Dassa, a indiqué que deux cents (200) femmes continuent de mourir par an au Bénin en raison d’avortements clandestins.
A Lire aussi: JIF: Patrice Talon adresse aux femmes béninoises un message d’espérance
Les statistiques de 2018 rapportées par Dr Raphaël Totongnon ont révélé que les avortements clandestins contribuent à près de 15% du taux de décès maternels au Bénin et trois avortements sur quatre au Bénin sont clandestins .
Selon les informations de l’Agence Bénin Presse (ABP), ce sont ces statistiques alarmantes qui ont conduit à cet atelier de sensibilisation.
« Le collège voulait s’associer à toutes les autres parties prenantes pour aider à réduire le taux des femmes qui continuent de mourir pour des causes évitables », a rappelé Dr Raphaël Totongnon,
Le Projet de plaidoyer pour un avortement sécurisé (PPAS) vise donc à intensifier les différentes stratégies de sensibilisations, non seulement pour faire connaitre la loi 2003-04 du 04 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction, mais aussi et surtout aider à la prise du décret d’application du contenu de l’article 17 de ladite loi et aider également les jeunes filles en âge de procréer à éviter les grossesses non-désirées.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.