Bénin – Cacophonie au sein de l’opposition: Prince Sonon ALIGBONON fait des suggestions

Sonon Aligbonon

Dans un audio publié sur les réseaux sociaux le vendredi 26 Février 2021, Prince Sonon Aligbonon a fait le procès de l’opposition qui peine à trouver ses marques face au régime Patrice Talon.

Jeune acteur politique du Zou, Prince Sonon Aligbonon ne se retrouve plus dans les différents schémas et incohérences qu’affiche l’opposition au régime Talon.

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A travers une série de questionnements qu’il a adressée aux leaders de l’opposition dans un audio relayé sur les réseaux sociaux, le vendredi dernier, Prince Sonon Aligbonon a exprimé sa déception face aux comportements de ceux-là qui parlent au nom de l’opposition.

Face à l’incohérence dont ont fait montre certains leaders de l’opposition lors de la constitution et le dépôt des dossiers de candidature dans le cadre de l’élection présidentielle prochaine, Prince Sonon Aligbonon leur a adressé plusieurs questions afin de s’orienter dans leur lutte.

L’ex-compagnon du président Korogoné a notamment demandé à ceux de l’opposition, qui ont fait des démarches pour l’obtention du parrainage et qui ont déposé leur dossier de candidature, sous la couverture de quelles lois ils se sont mis dans ce processus.

L’ex-chargé de mission du préfet du Zou voudrait également savoir à travers son audio si l’opposition a déjà acté la mort de la constitution de 1990.

Le chef de file de l’opposition et l’agenda mis en place par celle-ci pour ses activités et luttes prochaines à mener sont autant d’éléments qui restent inconnus de ces jeunes acteurs politiques qui mènent le combat de la démocratie à côté de leurs aînés.

C’est au nom de tous ces points d’ombre que l’homme qui a parcouru les 41 « tolègba » du Bénin, pour faire partir le président Patrice Talon du pouvoir, a brisé l’omerta pour toiser ses aînés sur leur errance.

Ce que propose Prince Sonon Aligbonon…

Dénonçant le nombrilisme qui caractérise les actes des leaders de l’opposition, l’ancien chargé de mission du préfet du département du Zou estime que le culte du parti politique fort ou de l’homme fort doit être abandonné au profit de l’objectif commun.

Pour lui, le combat à mener face au régime de la rupture n’est pas l’affaire d’un parti politique encore moins d’un leader politique. Il s’agit, poursuit-il, de la conjugaison de toutes les énergies afin de venir à bout de ce régime et de restaurer la démocratie.

Il propose donc aux leaders de l’opposition de faire baisser leur égo et de définir ensemble une feuille de route des combats futurs.

« L’opposition doit s’asseoir autour d’une tête bien faite, un exemple, le président Candilde AZANAÏ, pour redéfinir les perspectives d’avenir pour une résistance nationale inclusive« , suggère le jeune acteur politique.

2 comments

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TOUTOUOLA

Ha ha ha ! Il n’était pas au courant que tout ça avait déjà été tenté depuis 2019? L’opposition passe son temps à se rassembler, palabrer pendant des jours pour toujours finir par dire les uns aux autres nous ne sommes pas d’accord.
Ben oui c’est connu, tout le monde ne pas être calife à la place du calife. Quand ils auront appris la leçon, ça ira mieux.

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Coovy

La résistance n’est donc pas inclusive?
Pour quoi ces ‘résistants’ luttent-ils donc?
N’importe quoi!