Togo: l’Etat ordonne l’arrêt immédiat des activités des sociétés illégales de placement à risque

Dans un communiqué, le ministre togolais de l’économie et des finances a ordonné l’arrêt immédiat des activités des sociétés illégales de placement à risque.

Au Togo, le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, s’est prononcé sur la prolifération des structures illégales de placement à haut risque, et exerçant diverses activités non autorisées.

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Le ministre dit avoir constaté une prolifération de sociétés qui exercent l’activité de collecte de fonds du public et d’octroi de crédit ou proposent des services financiers en ligne et d’e-commerce, de marketing de réseau, des transactions de crypto-­monnaies, de courtage, de conseils en investissements boursiers, de trading et des produits de placement avec la promesse de rendements surréalistes allant jusqu’à 300% du capital souscrit, ainsi que des taux d’intérêts annuels sans commune mesure avec ceux servis par le système financier classique.

Une vingtaine de sociétés identifiée

Au total, une vingtaine de sociétés identifiée, entre autres, a été sommée, par le biais de lettres de mises en demeure, de cesser toutes activités sur toute l’étendue du territoire, et de procéder aux remboursements sans délai des sommes collectées, sous peine de poursuite pénale.

Il s’agit, entre autres, de Global Trade Corporation S.A.S., CACESPIC-IF Togo Sari, Prosperity Investment Corporation (PIC) S.A, la Société de Négoce et de Courtage en Banque (SNCB), Leader Bureau Chymall-Sairui Groupe Togo, Alliance in Motion Global, Chy Century Heng Hue, QNET, J-Global Capital International S.A.U, TIENS, TIMEX TRADING, Aladin Groupe, Petronpay Togo, Black empire, High Life International, Global Building Investment and Trade (GLOBIT), Global Investment Trading (LIYEPLIMAL).

Je tiens à informer la population que ces structures exercent en toute illégalité et ne sont pas autorisées à collecter des fonds auprès du public contre des titres de capital ou de placement. Elles proposent des gains mirobolants et flatteurs pour susciter l’engouement de la population à ces produits, l’exposant ainsi à un risque élevé de perte de l’épargne constituée durant tant d’années d’efforts”, a indiqué Sani Yaya, en appelant à la vigilance.

Récemment, le Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) avait sommé les mêmes acteurs de cesser leurs activités irrégulières et de “se conformer à la réglementation en vigueur, sous peine de sanctions”.