«Le pardon d’accord, mais plus jamais, ça ne devrait recommencer», Benoît Dègla sur les violences préélectorales

Les auteurs et commanditaires des violences préélectorales doivent répondre de leurs actes devant la justice. C’est la position affichée le dimanche 18 Avril 2021 par le député Benoît Dègla, sur l’émission Zone Franche de la chaîne de télévision privée Canal 3.

L’élu du Bloc Républicain estime qu’il est d’avis que le pardon puisse prévaloir à un moment donné dans un processus de réconciliation nationale, mais, indique-t-il, « nous devrons faire en sorte pour que plus jamais, les actes vécus aux dernières élections présidentielles ne recommencent« , ceci en réponse aux manifestations violentes enregistrées du 6 au 8 Avril derniers dans certaines localités du pays.

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« On a l’impression que dans ces communes, ce sont des leaders politiques locaux qui incitent à ces actes déplorables, tentant de compromettre la paix dans ces zones.« , a affirmé Benoît Dègla.

Le parlementaire déplore les actes de vandalisme qui ont conduit au saccage du pont de péage et de pesage de Diho à Savè, réalisé, à l’en croire, à coup de milliards, et qui rapporte également des milliards à l’Etat béninois.

On ne peut pas ne pas mettre hors d’état de nuire tous ceux qui sont à la base de ces actes, a martelé le député du Bloc Républicain, qui ajoute que « si l’Etat doit accepter leur pardon, il faut que la justice fasse de son côté son travail. Il faut désormais que chaque individu comprenne que tout acte qu’il pose et qui est répréhensible, il faut qu’il en réponde », a-t-il fait savoir.