Donald Trump s’en prend aux patrons de Google, Facebook et Tweeter

Trump a maille à partir avec les réseaux sociaux notamment Facebook et tweeter à qui il reproche de faire obstruction à ses publications sur leur plateforme. Il taxe aussi depuis un certain temps, Google de gêner son moteur de recherche. La justice américaine prend cette menace au sérieux et envisage poursuivre les géants de la Silicon Valley pour impartialité et entorse au droit à l’information.

Selon RFI, « le président américain avait récemment mis en garde les géants de la Silicon Valley contre ce qu’il estime être un manque d’impartialité. Il accuse notamment Google de truquer les résultats de son moteur de recherche au profit des médias « de gauche » et, logiquement, au détriment des conservateurs ».

En échos à la colère du président américain contre ces réseaux sociaux taxés « de bâillonner les voix conservatrices » au profit des démocrates, la justice américaine a dévoilé ce mercredi 05 septembre, son intention d’étudier ces allégations de Trump contre les géants d’internet, Twitter, Facebook ou encore Google.

En effet, dans un communiqué relayé par l’agence française de presse (l’AFP), le ministre de la Justice américaine, Jeff Sessions a annoncé qu’avant la fin de ce mois de septembre, l’affaire trouvera une issue.
Dans le même communiqué, elle se dit préoccupée « de l’inquiétude grandissante que ces sociétés puissent mettre à mal la libre concurrence et étouffent intentionnellement les échanges libres des idées sur leurs plateformes ».

Tweeter et Facebook se défendent

Parallèlement à cette affaire, tweeter et Facebook ont été auditionnés par une commission sénatoriale sur l’influence des politiques étrangères sur les options de leurs réseaux sociaux en ce qui touche à la politique des États-Unis. Mais, eux, rejette les reproches d’impartialité dont ils font l’objet de la part du locataire de la maison blanche: « Twitter n’utilise pas l’idéologie politique pour prendre ses décisions, qu’elles soient liées au classement du contenu de notre service ou à la façon dont nous appliquons notre règlement », a affirmé Jack Dorsey le patron de Twitter dans une déclaration rapportée par l’AFP.

Dans le même sillage que Jack Dorsey, des élus démocrates dont Mike Doyle ont minimisé les accusations de Trump les qualifiant « de ramassis de conneries ». D’autres voies ont également perçue négativement les propos de Trump les qualifiant comme étant de « l’hypocrisie », arguant que Trump lui-même fait abondamment usage de Twitter pour faire passer ses opinions.

Néanmoins, devant les sénateurs, Jack Dorsey et Sheryl Sandberg ont reconnu n’avoir pas pu contrôler, toutes fois, sans mauvaise foi, les manipulations sur les réseaux sociaux pendant les campagnes pour la présidentielle américaine de 2016. A ce sujet l’AFP, se remémore que: la Russie(…) est soupçonnée d’ingérence dans l’élection de Donald Trump, notamment en piratant les ordinateurs du parti démocrate, en menant une campagne anti-Hillary Clinton sur les réseaux sociaux ou encore en distillant des messages idéologiquement clivants sur les réseaux sociaux pour jeter de l’huile sur le feu dans la société américaine (racisme, immigration, avortement…).

Qu’à cela ne tienne, dans le cadre de cette même audition dont il est fait mention plus haut, Twitter et Facebook ont rassuré qu’ils sont désormais plus outillés pour empêcher que de tel scénario ne se reproduise lors des prochaines échéances électorales, en l’occurrence les législatives américaines de novembre.