Les premières enquêtes sur l’origine du Coronavirus, achevées par l’OMS
Le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé lundi que les premières enquêtes en Chine pour déterminer l’origine zoonotique du virus qui cause le COVID-19, sont achevées, a rapporté The Globe Post.
Lors d’une conférence de presse virtuelle, le Directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé que «l’équipe avancée de l’OMS qui s’est rendue en Chine a maintenant achevé sa mission de jeter les bases d’efforts conjoints supplémentaires pour identifier les origines du virus». Il a ajouté qu’«à la suite de ces efforts, les experts de l’OMS et de la Chine ont rédigé les termes de référence des études et du programme de travail d’une équipe internationale dirigée par l’OMS.»
Le 7 juillet, l’OMS a annoncé qu’une équipe avancée de deux membres, un épidémiologiste et un expert en santé animale, se rendrait en Chine pour travailler avec des scientifiques locaux pour «préparer des plans scientifiques pour identifier la source zoonotique du SRAS-COV- 2 virus. » Cette conférence vient ainsi sonner la fin de cette première partie des recherches.
Théories d’origine animale
Actuellement, il est bien connu que le virus COVID-19 est originaire de Wuhan, une ville de la province du Hubei, en Chine, mais toute origine plus spécifique est encore inconnue ou fortement contestée. Au début de la pandémie, les responsables de la santé de Wuhan ont affirmé que le virus provenait d’un marché de fruits de mer populaire de la ville, bien que sur les 41 premiers patients hospitalisés pour le virus à Wuhan, 13 n’avaient aucun lien avec le marché des fruits de mer. Il est largement admis que le virus SRAS-CoV-2 est d’origine animale, ce qui fait du marché du bétail et des fruits de mer un bon candidat pour l’origine du virus.
Une théorie dominante est que le virus est en fait originaire de chauves-souris et a sauté aux humains. On ne sait pas si un humain a pu être directement infecté par une chauve-souris ou si le virus est passé des chauves-souris à une autre espèce animale avant d’être transféré aux humains. Une agence de presse d’État chinoise a annoncé en janvier que 33 des 585 échantillons testés sur des animaux sur le marché du bétail de Wuhan étaient positifs pour le SRAS-CoV-2, bien qu’ils n’aient pas annoncé quels animaux étaient testés positifs.
Autres théories non fondées
En avril, le président américain Donald Trump a affirmé avoir des preuves étayant une théorie selon laquelle le virus avait été créé en laboratoire en Chine et diffusé accidentellement ou intentionnellement au public. Sa déclaration contredit les responsables des services de renseignement américains qui ont expliqué que la théorie était l’une des nombreuses sur lesquelles ils enquêtaient et qu’elle n’était toujours ni concluante ni prouvée.
«La majorité des opinions actuellement exprimées est que le virus est naturel, il était organique», a déclaré le secrétaire à la Défense Mark Esper à NBC News en avril. La plupart des scientifiques et experts en coronavirus affirment maintenant qu’il est extrêmement improbable que le virus n’ait pas d’origine naturelle.
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