RDC – Présidentielle : la CPI s’invite dans la danse et lance une sévère mise en garde
Suite à certaines informations faisant état de violences liées aux élections en République démocratique du Congo, où les élections tardives ont de nouveau été reportées, la Cour pénale internationale a lancé un avertissement sévère au pays et contre tout individu qui se risquerait à alimenter les violences.
« Toute personne qui incite à la violence de masse ou qui y participe, en ordonnant, en sollicitant, en encourageant ou en contribuant de quelque manière que ce soit à des crimes relevant de la compétence de la CPI est passible de poursuites devant le tribunal. Personne ne devrait douter de ma détermination à enquêter sur de tels crimes et à les poursuivre quand les conditions définies par le Statut de Rome seront remplies », a déclaré le procureur de la CPI, Fatou Bensouda.
Le gouvernement a accusé les partisans d’un candidat de l’opposition, le magnat des affaires Martin Fayulu, d’avoir incité à la violence électorale. Cependant l’équipe de campagne de M. Fayulu a rejeté l’accusation.
Les élections présidentielles étaient prévues pour dimanche, mais doivent se dérouler le 30 décembre. La commission électorale a fait cette annonce jeudi, affirmant qu’un retard dans le déploiement du matériel électoral dans les bureaux de vote après l’incendie de la semaine dernière était à l’origine du report. Des milliers de machines à voter électroniques ont été détruites dans l’incendie de la capitale, Kinshasa. Les efforts pour contenir l’épidémie du virus Ebola et les récentes violences ethniques ont également été éprouvés. C’est le dernier en date d’une série de retards qui frustrent les partisans de l’opposition, qui soupçonnent le président Joseph Kabila de vouloir s’accrocher au pouvoir.
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