Arrestation de Komi Koutché en Espagne: ce qui s’est réellement passé à Madrid
Une semaine déjà que l’ancien ministre de l’économie et des finances du régime Yayi est gardé par la police espagnole. Les raisons de cette arrestation sont restées jusque là des supputations, à défaut des informations officielles de la part de ses proches et des autorités béninoises. Mais, dans une publication en date du 21 décembre 2018, La Lettre du Continent a exposé les dessous de l’arrestation de Komi Koutché.
Selon l’information publiée par le média, Komi Koutché a été interpellé par la police espagnole au terminal 4S de l’aéroport Adolfo Suarez Madrid-Barajas, alors qu’il venait de descendre dans la capitale espagnole aux environs de 4h20 à bord du vol Iberia IB3329. Cette interpellation serait intervenue dans le cadre de l’exécution d’un mandat d’arrêt international émis contre le mis en cause dans l’affaire Fonds national pour la microfinance (FNM).
[su_heading size= »17″]A lire aussi : Arrestation de Komi Koutché: la réaction du Togo par rapport au supposé passeport diplomatique[/su_heading]
Selon la même source, l’ex argentier national n’était pas en possession d’un passeport diplomatique togolais comme cela a été distillé dans l’opinion. Face à cette rumeur qui a jeté de discrédit sur le Togo, les autorités de ce pays ont tôt fait d’adresser une correspondance à Interpol-Madrid. L’ objectif de cette note est de vérifier si effectivement Komi Koutché portait sur lui un passeport diplomatique togolais. La réponse de l’Interpol ne s’est pas faite attendre. Il a été en effet révélé qu’au moment de son arrestation, l’ex ministre portait sur lui un passeport ordinaire béninois.
Pour rappel, le gouvernement de Patrice Talon a commandité une mission d’audit dont le rapport révèle des irrégularités graves dans la gestion de la structure.Tenu responsable de ces irrégularités, Komi Koutché fait l’objet d’une poursuite judiciaire depuis plusieurs mois. Et le dossier qui était au niveau du tribunal de Cotonou se retrouve désormais à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET). Il devait être écouté devant cette Cour le 18 décembre 2018, mais l’audience ne s’est pas tenue.
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.