Union européenne: près de 500 espions russes et chinois repérés à Bruxelles
Le service européen des Affaires étrangères a mis en garde, la semaine dernière, les diplomates qui travaillent à Bruxelles. Dans la capitale de l’Union européenne, près de 500 espions de la Chine et de la Russie veulent leur soutirer des informations.
Le Service européen pour l’action extérieure (SEAE), les Affaires étrangères de l’Union européenne, vient de mettre en garde les diplomates : méfiez-vous, pas moins de 250 agents chinois et 200 russes cherchent à collecter des informations…
Selon le journal allemand Die Welt, qui a publié ce week-end le courrier d’avertissement du SEAE, ces espions ont été repérés au cœur du quartier européen, autour des bâtiments de la Commission et du Conseil, dans des endroits « très prisés, notamment un café et un restaurant réputé pour ses steaks ». Des lieux « à éviter », rappelle le chef de la sécurité, dans sa lettre adressée aux directeurs des différents services de la Commission.
« Jolies stagiaires à jambes longues »
Les services secrets chinois et russes adopteraient « diverses couvertures » : attachés d’ambassades, lobbyistes, agences privées, petites sociétés de traduction, journalistes dont de « jolies stagiaires à jambes longues »…
Si la Russie – ses hackers et ses opérations d’influence dans les ex-pays de l’Est – est une habituée des rapports de surveillance de l’UE, l’œil de Pékin, lui, grossit au fur et à mesure des ambitions économiques de la Chine. En pleine guerre commerciale avec les États-Unis, elle veut connaître la position des Européens.
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