Burkina Faso: Plusieurs centaines de terroristes détenus dans des prisons de haute sécurité
Après avoir annoncé, il y a quelques semaines, avoir tué plus d’une centaine de terroristes opérant au Burkina Faso, cette fois c’est plus de 700 présumés terroristes qui sont détenus dans des prisons du pays. Cette information a été donnée via communiqué du ministre de la communication.
En février les responsables militaires du Burkina Faso ont annoncé avoir tué plus 146 terroristes, ce qu’a démenti le mouvement burkinabé des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) en accusant l’armée d’avoir exécuté sommairement au moins 60 civils parmi les 146 tués, ceci à l’issue d’une enquête.
Mais le pays de Roch Marc Christian Kaboré, continue de faire face depuis environ quatre ans à une raid des terroristes. Ces derniers continuent de perpétrer des attaques qui sont de plus en plus régulières et meurtrières, tant chez les civils que chez les militaires.
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C’est pour palier à cette terreur que subit la population burkinabé que le gouvernement du pays des hommes intègres, a initié des opérations de sécurisation du territoire national, des personnes et des biens. Ces opérations ont connu du succès avec l’arrestation et le dépôt dans les prisons de haute sécurité du pays, de plus 700 présumés terroristes, a indiqué dans un communiqué, Remis Fulgance Dandjinou, ministre de la communication.
Ce dernier est également revenu dans le même communiqué sur ce rapport du Mouvement Burkinabé des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP) et explique : « toutes les opérations de sécurisation du territoire sont menées en respectant le principe de la gradation de la force que sont successivement le simple contrôle, l’interpellation, l’arrestation et la neutralisation en cas de nécessité ».
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Mais que le gouvernement « prend acte des allégations et rassure que des investigations sont en cours sur les faits présentés, tout en émettant des réserves sur les méthodes d’investigations des acteurs des mouvements de défense des droits humains ». Pour conclure, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou, déclare que, tout ceci « En attendant les résultats des investigations de la justice militaire, la version des faits est celle communiquée par l’état-major général des armées ».
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