Bénin: l’organisation du Corridor Abidjan-Lagos à l’heure du bilan après 16 ans d’existence
Il s’est tenu à Cotonou, ce jeudi 28 mars 2019, une rencontre des pays membres de l’organisation du Corridor Abidjan-Lagos (OCAL). C’est une organisation qui regroupe cinq pays ouest-africain dont la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria. Une activité qui a pour but de faire le bilan des 16 années d’existence afin de définir de nouvelles perspectives.
16 ans après sa création, les pays membres de l’organisation du Corridor Abidjan-Lagos (OCAL) se sont retrouvés pour faire le bilan des activités menées jusque-là et en profiter pour donner de nouvelles orientations à l’organisation. C’est du moins ce qu’il convient de retenir à travers la rencontre de haut niveau (RHN) des infrastructures, transports et de la santé des pays du corridor Abidjan-Lagos. Il s’agit d’une activité dont la finalité est de faciliter la libre circulation des personnes et des biens dans les pays membres de l’OCAL.
Selon Alassane Séidou, ministre béninois des infrastructures et du transport, c’est une rencontre au cours de laquelle des propositions seront faites pour mieux améliorer la gouvernance de l’organisation. « Cette rencontre permettra aux Etats membres de mieux relever les défis qui sont aujourd’hui les nôtres en matière de santé transfrontalière, de sécurité routière et de production de données pour faciliter la libre circulation des personnes et des biens », a précisé Alassane Séidou avant d’ajouter que le projet de construction d’autoroute Abidjan-Lagos est un des grands objectifs à atteindre.
De son côté, Abdoulaye Bio Tchané, ministre d’Etat béninois chargé du Plan et Développement, représentant le chef de l’Etat pour la circonstance, s’est dit heureux d’assister à cette réunion de haut niveau aux termes de laquelle sortiront des propositions qui vont impacter la vie de l’OCAL. Dans son intervention, le ministre d’Etat a fait savoir que c’est l’occasion d’apprécier le niveau de l’organisation depuis sa création en 2002. Pour Abdoulaye Bio Tchané, il urge de sécuriser les routes car, selon le rapport de l’organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 300 mille personnes perdent la vie chaque année sur les routes.
Il faut souligner que la prochaine réunion de cette organisation qui regroupe cinq pays membres se tiendra en mars 2020 à Abuja.
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