Bénin: la modification de l’art 56 par Talon est l’issue de la crise; selon Jean-Baptiste Elias

Tous les ingrédients pour l’enlisement de la crise sociale sont réunis et la seule personne qui  peut sauver le Bénin d’un effondrement, c’est le président Patrice Talon. C’est du moins ce que pense Jean-Baptiste Elias qui lance un appel patriotique au chef de l’Etat à prendre une ordonnance pour modifier l’article 56 de la charte des partis politiques.

Jean-Baptiste Elias et le front des organisations nationales de lutte contre la corruption (Fonac) sont préoccupés de la situation politique du pays. Invité ce dimanche 31 mars 2019 dans le « grand oral », une rubrique de l’émission socio politique « Le grand Baobab » de radio Tokpa, le président du Fonac a exposé sa lecture de la crise politique actuelle et a proposé une voie de sortie de l’impasse.

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Pour ce cadre de l’autorité nationale de lutte contre la corruption, la seule personne à même de déjouer l’impasse électorale actuelle reste et demeure le chef de l’Etat. Pour éviter au pays un bain de sang inutile et dont tous les ingrédients seraient désormais réunis, le président de la République, préconise Jean-Baptiste Elias, doit prendre ses distances vis-à-vis des « faucons » qui l’encouragent et lui promettent que rien ne se passera, en prenant le devant de la résolution de la crise. A le croire, la révision de la constitution n’est pas nécessaire pour sortir de cette crise; il s’agira pour le président de la République de prendre une ordonnance pour modifier l’article 56 de la charte des partis politiques et le problème sera résolu.

« Nous demandons à genoux au président Patrice Talon de prendre dès demain 1er Avril, une ordonnance pour modifier l’article 56 de la charte des partis politiques » supplie-t-il.

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Pour le président du Fonac, c’est la voie, à son avis, pour sortir de l’impasse actuelle. Mais si le chef de l’état a une autre voie pour atteindre le même résultat, ce qui importe, c’est que nous aboutions à la paix à travers une élection inclusive, conclut-il.

Pour rappel, l’article 56 de la charte des partis politiques dispose que : « Pour compter de la date de promulgation de la présente loi, les partis politiques dûment enregistrés continuent d’exister nonobstant les dispositions du Titre II chapitre premier de la présente loi. Ils disposent d’un délai de six (06) mois pour se conformer aux nouvelles dispositions. Passé ce délai, ils perdent leur statut juridique. »

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Valentin

Pour éviter au pays un bain de sang inutile et dont tous les ingrédients seraient désormais réunis, le président de la République, doit prendre sa distance vis à vis des « faucons » qui l’encouragent et lui disant que rien ne se passera en prenant le devant de la résolution de la crise.
S’il est lui meme l’un des faucons, il peut donc s’abstenir de suivre ces conseils. Au cas contraire, il serait vraiment souhaitable qu’il se debarrasse de ces vampires qui demain rejetteront tout le tord sur lui. Ils sont comme ca. Nous les avons envoyé dans l’emicycle pour defendre notre cause mais ils y sont pour defendre leur propres interets et prets a mettre le pays a feux et a sang