Bénin – « incident de Dantokpa »: Yayi Boni et Nicéphore Soglo exigent une sanction contre un policier

A la suite de leur meeting improvisé dispersé au marché Dantokpa par les éléments de la police Républicaine, les deux anciens présidents de la République, Nicéphore Soglo et Yayi Boni exigent de la part du gouvernement qu’une sanction exemplaire soit prise contre l’agent de sécurité fautif.

L’incident survenu le vendredi 19 avril 2019 au marché Dantokpa est selon les anciens présidents Nicéphore Soglo et Yayi Boni le pas de trop que le président Patrice Talon ne devait pas poser. Après le cri de colère du président d’honneur du parti de la renaissance du Bénin (RB) au cours de cette journée du vendredi où il a évoqué la responsabilité personnelle du président Patrice Talon, le président-maire exige réparation de l’affront qu’ils ont subi lors de leur meeting improvisé.

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En effet, après avoir accusé le chef de l’Etat d’avoir instruit des forces de l’ordre pour tirer du gaz lacrymogène sur des anciens chefs d’Etats; un acte qu’il a d’ailleurs qualifié de crime dont le président Patrice Talon répondra devant la nation, le président Nicéphore Soglo et son homologue Yayi Boni exigent de la part du gouvernement, la réparation de l’affront fait à des personnalités de leur rang. Ils exigent que le policier qui a fait usage du gaz lacrymogène soit soumis à une sanction disciplinaire en dépit de l’explication fournie par sa hiérarchie pour expliquer son acte. En effet, pour la hiérarchie policière, le policier avait fait usage de son arme blanche pour disperser la foule et maintenir l’ordre.

Une explication trop facile pour les anciens présidents de la République, Nicéphore Soglo et Yayi Boni qui estiment que l’une des conditions pour une élection législative paisible passe aussi par une sanction exemplaire à cet agent des forces de sécurité publique. Soulignons par ailleurs que pour ces anciens présidents de la République, le retour à une situation politique paisible passe obligatoirement par la suspension du processus électoral en cours en vue de s’engager dans la recherche du consensus pour des élections législatives inclusives.

6 comments

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Valentin

Après avoir accusé le chef de l’Etat d’avoir instruit des forces de l’ordre pour tirer du gaz lacrymogène sur des anciens chefs d’Etats;
le président-maire exige réparation de l’affront qu’ils ont subi lors de leur meeting improvisé.
Ca veut dire quoi? Qu’ils sont au-dessus de la loi ?
Nos chers compatriotes ont peut etre oublié qu’ils sont aussi citoyens comme tous les Beninois et qu’ils peuvent aussi frappés par une sanction disciplinaire.
Ce n’est pas parceque on est anciens presidents que l’on peut tout se permettre

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Hustler

Quand lui, yayi Boni gazait les gens et qualifiait même le sang coulé n’était que du sang de mouton ou du Bic rouge quelle sanctions il avait prie? N’importe quoi.
On n’improvise pas un meeting. Un meeting s’organise avec des autorisations. Le respect des textes.
De toute façon Tout cela n’a pas autre nom que la provocation.

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Freeeman

Quand ce que l’on a à dire ne vaut pas mieux que le silence,mieux vaut se laisser frapper d’aphasie!!!mon cher valentin ce que vous racontez là n’a aucun sens.alors taisez vous donc!!!!

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Amos

Ils sont malades. Le policier mérite plutôt une brillante promotion. Il a fait son job.

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    Amos

    Depuis que le pouvoir leur est monté à la tête, ils ne s’en sont jamais remis. Ils souffrent tous les deux d’une nostalgie aiguë du pouvoir. A eux deux, ils peuvent monter une troupe comique que nous allons baptiser  » les guignols du Bénin ». Djaaaammmm!

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Parole du sage

Un peu d’égard pour mes chers ex-présidents, mes amis rupturiens de la ruse et de la rage, sans foi ni loi…!!!