Premier sommet Poutine-Kim pour raviver des liens «historiques»

Le sommet inédit entre Kim Jong-Un et Vladimir Poutine s’est achevé jeudi 25 avril à Vladivostok, ville portuaire de l’Extrême-Orient russe.

Le président russe et le dirigeant nord-coréen ont discuté pendant plusieurs heures de la situation dans la péninsule. Cette rencontre intervenait au moment où les négociations entre la Corée du Nord et les Etats-Unis entamées lors du sommet historique ayant réuni Kim Jong-Un et Donald Trump en juin dernier à Singapour semblent basculer dans une impasse, comme l’a montrée la conclusion sans accord de leur second sommet, fin février à Hanoï.

Aucun communiqué ni aucun accord ne sont prévus à l’issue du sommet.

Il y a près de vingt ans, Vladimir Poutine était allé à Pyongyang rencontrer le père de Kim Jong-Un et il l’avait accueilli un an plus tard à Moscou. Comme son père avant lui, Kim Jong-Un a fait un long voyage à bord de son train personnel et blindé pour venir en Russie. Après l’échec du sommet de Hanoï avec Donald Trump, le dirigeant nord-coréen espère raviver les liens historiques entre Moscou et Pyongyang.

Lors de la courte séquence protocolaire devant la presse, Kim Jong-Un a dit s’attendre à « un dialogue significatif » avec le président russe. De son côté, Vladimir Poutine explique que la rencontre doit aider à développer les relations bilatérales et trouver des « solutions » diplomatiques à la situation coréenne.

Malgré ses invitations répétées à Kim Jong-Un, la Russie était restée jusqu’à présent à l’écart de la spectaculaire détente observée sur la péninsule coréenne depuis début 2018. La dernière rencontre entre le président russe et un dirigeant nord-coréen remontait à 2002, quand Poutine s’était entretenu avec Kim Jong-Un. Le père de Kim Jong-Un avait également rencontré Dmitri Medvedev, alors président, en 2011.