Libye : le premier ministre qualifie l’attaque de Tripoli de « coup d’Etat »

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Le chef du gouvernement libyen soutenu par l’ONU a déclaré mercredi qu’il était prêt à reprendre le processus de paix « dès que possible », mais qu’un nouvel effort de paix serait difficile en raison de l’offensive de son rival à Tripoli, qu’il a qualifiée de tentative de coup d’Etat.

Le Premier ministre libyen, Fayez Sarraj, a tenu ces propos lors d’un entretien avec France 24 après sa rencontre avec le président français Emmanuel Macron. L’offensive sur Tripoli a été lancée le 4 avril par l’armée nationale libyenne (LNA), dirigée par le maréchal Khalifa Haftar et basée dans l’est du pays. La LNA se bat contre des milices rivales faiblement alliées au gouvernement de Sarraj. Ce dernier a démenti cette semaine les allégations de « propagande » de la LNA de Haftar selon lesquelles des combattants auraient abattu un avion ennemi au-dessus de Tripoli lundi et capturé son pilote européen. L’Armée nationale libyenne a diffusé mardi une séquence vidéo montrant un homme en vêtements ensanglantés qui s’identifiait comme un ressortissant portugais âgé de 29 ans travaillant comme contractant.

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Sarraj a affirmé qu’il n’y avait pas plus de cinq groupes armés à Tripoli, contre 115 quand il est arrivé, et qu’ils sont intégrés aux forces de sécurité. Il a indiqué que l’attaque de Haftar contre Tripoli doit être condamnée « parce que c’est une tentative de prendre le pouvoir avec des armes, par la force. … Il rêve d’entrer dans Tripoli. »

Le bureau de Macron a exprimé le soutien continu de la France au gouvernement de Sarraj et n’a fait aucune référence aux déclarations selon lesquelles la France soutiendrait secrètement l’offensive de Haftar. Sarraj a déclaré que Paris devait « prendre une position plus claire ». Dans la déclaration du bureau de Macron, il est déclaré que le président français « encourageait » un cessez-le-feu inconditionnel et proposait une « évaluation du comportement des groupes armés en Libye », travaillant avec l’ONU, y compris ceux sous le gouvernement de Sarraj.

La Libye a sombré dans le chaos après le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011. Un processus de paix sous les auspices de l’ONU a abouti à une impasse.

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