Bénin: que retenir sur l’état des lieux des détenus et exilés politiques ?

A la faveur d’un point de presse tenu ce samedi 22 juin 2019, le Comité de soutien des détenus et exilés politiques (Csdep) a présenté l’état des lieux des personnes supposées détenus et exilés politiques depuis l’avènement du régime de la rupture. A cette occasion, les membres du comité en présence du Président de l’Organisation pour la défense des droits de l’homme et des peuples (ODHP), Me Aboubacar Baparapé, ont exigé la libération de ces personnes ainsi que le retour des exilés politiques.

Du tableau présenté par le Comité de soutien aux détenus et exilés politiques (Csdep), il en ressort que 78 personnes seraient détenues à la prison civile de Cotonou, 20 personnes à la prison civile de Parakou, 9 personnes à la prison civile d’Abomey, une vingtaine à la prison civile de Akpro-Missérété sans oublier Bertin Koovi à la prison de Malabo (Guinée Equatoriale). S’agissant des exilés politiques, le Comité présidé par Françoise Sossou-Holonou, fait le constat que d’autres opposants au régime de la rupture tels que l’ancien Ministre Théophile Yarou s’ajoutent aux anciens comme Sébastien Ajavon, Valentin Djènontin, Komi Koutché, Léonce Houngbadji.

Cet état des lieux résulte d’une enquête minitieuse menée par le comité sous la supervision de l’Odhp aussi bien dans les prisons, dans les hôpitaux que sur les champs de bataille”, a laissé entendre le Président de l’Organisation pour la défense des droits de l’homme et des peuples(Odhp), Me Aboubacar Baparapé.

Pour le Comité, la situation que traverse le Bénin depuis les dernières législatives est à la fois éprouvante et préoccupante au regard du non respect des droits humains et des peuples. Cet état de choses, selon lui, vient aggraver la situation des détenus et exilés politiques. Il dénonce et condamne la violence ainsi que les arrestations arbitraires dans le rang des populations observées ces derniers jours dans  certaines régions du pays.

A en croire les membres du Comité, les dérives survenues à Kilibo, Cotonou, Kandi, Tchaourou et Savè n’auraient pas été si les pouvoirs publics les avaient écoutés. “C’est depuis Novembre 2018 que nous demandons la libération des détenus et exilés politiques. Le 16 février 2019, nous avons réitéré cette demande à l’issue d’un point de presse à Cotonou. Nous n’avons pas toujours été entendus”, s’est indignée Françoise Sossou-Holonou. Mieux, a-t-elle poursuivi, “Après le discours du Président le 20 Mai où il a promis inviter la classe politique à des échanges francs, directs et sincères, nous avons encore espéré que le moment était une fois de plus venu pour que les détenus et exilés politiques recouvrent la liberté et retrouvent leur famille et leur pays. Malheureusement, il n’en a rien été…”.

Les exigences du Comité de soutien aux détenus et exilés politiques

Cependant, le Comité espère toujours que le chef de l’Etat prendra les mesures qui s’imposent, notamment une ordonnance présidentielle d’amnistie pour la satisfaction des doléances telles que la libération des détenus politiques et le retour des exilés politiques; la prise en charge sanitaire des blessés par l’Etat. Il exige également l’évacuation sanitaire de David Avovoungbéto dont la moëlle épinière aurait été brûlée; la prise en charge des enfants des victimes décédées; la levée de l’état de siège dans les communes de Tchaourou et Savè; l’abrogation des lois Jugées scélérates; et surtout “la lumière sur les auteurs, complices, commanditaires et exécutants des massacres de Cotonou, Tchaourou, Savè, etc. en vue de sanctions exemplaires pour que cela ne se répète plus jamais”.

12 comments

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Dertopemile

Trop de victimes de ce regime. Est ce cela le PAG?

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sultan aziz

c’est vous les naifs…qui ont cru à ce fameux pag..

moi je suis en france..depuis..1983….et j’ai fait l’une des meilleures écoles de formation d’ingénieurs en france…et ce ‘est pas…666..qui n’a pas pu avoir un deuga…qui pourra m’entuber

il est très loin de moi…comme la plus part de klébés…qui sont des indigents intellectuels..devant moi

le destin de chacun est pré défini par dieu….

mais un bandit devenir pr…du benin….c’est bizarre..

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    Freegomas

    Vous êtes en France depuis 1983. Faire l’une des meilleures écoles de formation d’ingénieurs n’est pas une preuve d’intelligence. Talon n’a pa eu le DEUG mais il a réussi dans la vie et est meme devenu le President. Le problème avec l’Afrique est que les gens pensent ques les études rendent intelligent, ce qui est faux: vous en etes la preuve.

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sultan aziz

jeunes élèves rebelles..(dont je ne veux citer le nom de personne ici…puisque certains sont encore dans hautes fonctions de l’état)…dis je…ont a fait ce qu’on pouvait

les prisonniers politiques…

Qui peut imaginer….que j’ai vu ahomadégbe prisonnier à parakou..

Qui peut imaginer..j’ai vu apity prisonnier..à parakou..allant tous les jours..à partir de..9h30..à l’hopital pour des examens..

ils vivaient tous..dans cette maison à l’entrée de la résidence du prefet

Qui peut imaginer..j’ai vu ahahanzo glèlé et tant d’autres…à la prsion civiele de parakou…

à suivre

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sultan aziz

qui peut imaginer…j’ai vu…maitre baparapé entrain de faire rodéo….sous les ordres..des éléments de clément zinzindohoué..à parakou…dans des conditions que je ne peux pas vous décrire

tant d’autres communistes…débarqués tous les jours par avions à parakou..les yeux bandés..et menottés…

a tous les klébés sans cervelles ignares et incultes…la con nat de…1990..résumait toute notre histoire en tant que nation

C’était le fruit d’une histoire que vous ne connaissez pas..

et c’est pour quoi..cadjéhoun..kilibo,savé,banté,nikki,et tachaourou…nous traumatise….nous les anciens

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Seko

Il n’y a aucun exilé politique. Plutôt des voleurs du peuple et des narcotrafiquants en fuite. Arrêtez avec vos mensonges sponsorisés dont les tenants et les aboutissants sont connus. N’importe quoi!!!

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    Dine le Président

    Je confirme qu’il n’y a pas d’exilés politiques. Juste des personnes qui ont commis des malversations et qui ne veulent pas se mettre à la disposition de la justice.
    Il me plaît de voir même la liste de ces soi disants prisonniers et exilés politiques avec les motifs à fin qu’on l’étudie point par point.

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Tchede

Seko, et Dine….,  « Il n’y a pas d’exilés politiques…., »

Votre chef président fondateur est le premier nacotrafiquant du pays que nous connaissons bien….., il a aussi déclaré publiquement pendant les campagnes de 2016 qu’il ne faut pas avoir de compétiteurs pour se faire réélire. » je cite.
Donc il fallait créer des problèmes aux compétiteurs pour les faire fuite du pays, et instaurer la terreur pour règner……..n’est ce pas ?…..

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Tchede

………Band d’escrocs, bandit et terroriste……., votre chef de gang va devoir nous laisser tranquille dans ce pays ou bien il dégage….., d’ailleurs qu’il nous rend notre assemblée d’abord,…,,, et répondre à toutes les revendications……,

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Hola

Lorsqu’on parle de désert de compétences en Voici. Vous êtes né pauvre et vous allez tous mourir pauvre les partisans de la rupture. Talon et son Gouvernement n’a rien fait de bons pour le Bénin la seul chose qu’il faut retenir c’est des comflits et la peur qu’il sème c’est ça gouverné ? On sort des loi difficile a l’application, on se cache derrière les crimes pour prétendre homme de loi ! Mes frères je n’ehorte personnes a la violence mais nous sommes dans un pays où les avis des uns et des autres doivent être prises en compte. Ça c’est l’esclavage politique.

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Dine le Président

Mon frère TCHEDÉ, juste faire la liste avec les motifs ou arguments et on en discute. Tu finiras par te rendre compte que la liste sera vide. Je t’assure

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La rupture

Ce sultan dit aziz, on dirait qu’il ne dispose pas de la totalite de ses facultes sinon comment comprendre que quelqu’un qui dit sorti d’une haute ecole francaise puisse s’exprimer dans une telle incoherene et heresie? Je pense que c’est un asile qu’il lui faut.