Bénin – crise politique: la démarche de la CEDEAO est noble, selon Laurent De-Laure Faton
Le Samedi 29 juin, les chefs d’Etats et de Gouvernement des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) se sont réunis à Abuja, la capitale fédérale du Nigéria pour un sommet ordinaire. La situation politique au Bénin est l’un des points abordés par les chefs d’Etat lors de cette 55è session. Une session qui a accouché des recommandations sur la crise qui secoue le Bénin. Une démarche positivement appréciée par Laurent De-Laure Faton.
A l’issue de la 55è session de la conférence des chefs d’état et de gouvernement de la communauté des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), les chefs d’état se disent préoccupés par la crise post-électorale qui a conduit à certains actes de violence au Bénin. Ils ont formulé des recommandations en vue d’une négociation pacifique de sortie de crise entre les différentes parties.
Joint par un confrère de Canal 3 Bénin, le Secrétaire National adjoint à l’Economie Numérique du parti des forces cauris pour un Bénin émergent (fcbe) estime que la démarche de l’organisation sous régionale est à saluer. « En ce qui concerne la démarche de la Cedeao, je la trouve noble. L’organisation a le mérite d’avoir inscrit le problème à l’ordre du jour du sommet et d’en avoir débattu« . Pour ce membre des forces de l’opposition, le bon sens militerait pour la reprise des élections législatives. « Je pense que pour le bon sens, la légitimité du parlement et pour l’esprit de la démocratie qui exige la diversité des opinions à l’assemblée, il faut impérativement reprendre les élections législatives. » indique-t-il.
Même si l’organisation sous régionale n’a pas préconisé expressément la reprise des élections, c’est déjà un mérite à le croire qu’ils aient abordé le sujet. C’est l’expression selon lui que les différents Chef d’Etat de l’espace ont conscience de la situation du Bénin et les recommandations qu’ils ont faites sont assez diplomatiques et confirment la souveraineté de chaque Etat. Sur les recommandations de la CEDEAO, il affirme que personne n’est contre le dialogue. « D’ailleurs, précise-t-il, sur quoi veut-on discuter? Là, se situe le véritable problème. Qu’il vous souvienne que l’opposition avait plusieurs fois répondu à tous les appels de la Cedeao au début de la crise. » rappelle-t-il. Pour lui, l’avenir politique dépend toujours de chacun des acteurs. « Mais, le pouvoir a encore toutes les manettes en main pour une sortie rapide de la crise. L’opposition n’est pas contre la paix et le développement du Bénin. Mais, elle veut simplement que notre démocratie soit réhabilité et que nous puissions tous vivre en paix et en sécurité dans notre pays avec un parlement inclusif. » conclut-il.
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