Bénin: l’ultime appel de Nourou Dine Sacca Saley à l’opposition

Laissé le champ libre au régime de la rupture et attendons l’heure du bilan pour faire le point. C’est l’ultime conseil que donne le juriste Nourou dine Sacca  Saley à une frange de l’opposition, celle qui n’est pas fébrile face à des propositions malicieuses du gouvernement.

L’ancien conseiller technique du ministre d’état Abdoulaye Bio Tchané invite l’opposition à être réaliste face au plan qui se déroule à ses yeux. Ce réalisme auquel il appelle l’opposition; pas toute l’opposition mais une partie; celle qu’il qualifie de non fébrile face aux propositions du gouvernement consiste à ne plus faire de consultation gratuite au régime au pouvoir. « Les dirigeants veulent nous faire expérimenter une gouvernance sans contradiction, sans voix dissonante, alors aidons les à faire vivre cette expérience à la nation. » lance-t-il. Cet ultime conseil,  est adressé à cette opposition qui est de conviction, qui n’a pas faim et n’est pas nécessiteuse, qui n’est pas fébrile devant les propositions peu rassurantes qui sont faites dans l’intention pour  mieux l’abattre.

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Pour lui, puisque les conseils de l’opposition ne sont pas entendus et qu’on tente par tous les moyens à l’exclure de tout débat public, que l’opposition prenne acte de la situation et se mette à l’écart. D’ailleurs, poursuit-il, « le Bénin dispose aujourd’hui d’un Président de la République qui a encore quelques années de son mandat, d’un gouvernement, d’une assemblée nationale « monocolore » malgré les réprobations et pertes en vies humaines, d’une Cour Constitutionnelle et d’un système judiciaire dont les décisions font quasiment pouffer de rire. Prions que toutes ces têtes réunies, et que nous entretenons grassement, ne soient pas inutiles à nous faire évoluer. » martèle-t-il.

S’insurgeant contre l’attitude de certains Béninois, le juriste Nourou dine sacca Saley, affirme: « Nous vivons dans un pays où ceux dont on prend la défense, pensent que nous le faisons pour continuer à nous nourrir, ou parce que nous n’avons aucune occupation » se désole-t-il avant de suggérer: « Faites comme moi donc, souriez et accomplissez vous (…)Nous déciderons ensemble, le moment opportun, si le Bénin veut vraiment une gouvernance publique dans l’exclusion, parce qu’en croyant faussement exclure des individus, c’est plutôt une frange entière de la nation qui l’est. » conclut-il.