Bénin: Victor Topanou révèle ce qu’il a perçu en tant que Rapporteur général du dialogue politique
Désigné par le Chef de l’Etat pour être le Rapporteur général du dialogue politique tenu du jeudi 10 au samedi 12 octobre 2019, Victor Topanou a été sévèrement critiqué dans l’opinion. Certains ont même estimé qu’il a dû recevoir une grosse somme pour accepter la demande du président Patrice Talon. Sur Soleil Fm ce dimanche, Victor Topanou a révélé ce qu’il a perçu pour avoir participé aux travaux.
Comme à son habitude, Victor Topanou rappelle qu’il n’a pas un goût immodéré pour le matériel. « Je fais partie de ceux qui peuvent afficher leur fiche de paie dans les journaux. Je n’ai pas peur, je n’ai pas ce rapport avec le matériel… », a-t-il affirmé avant d’abord la question sur sa rémunération en tant que Rapporteur général du dialogue politique.
Selon ses dires, il n’a rien perçu en tant que Rapporteur général du dialogue politique. « Moi je vais vous dire ce qu’on a reçu : Zéro franc CFA », a-t-il affirmé. « [Rires], Certains participants ont demandé à être pris en charge. Mais il n’y a rien eu… », a-t-il ajouté. Selon Victor Topanou, il n’y a même pas eu un acte officiel qui consacre les désignations en tant que Rapporteur général. « Aucun acte de nomination en dehors du discours du Chef de l’Etat… », a-t-il clarifié.
Quid du Comité d’experts?
Contrairement au dialogue politique, il y a un peu plus de contenus concrets en ce qui concerne la rémunération des neuf (09) membres. Selon Victor Topanou un décret de nomination devrait être pris pour officialiser la participation des membres aux travaux du Comité d’experts.
C’est certainement sur la base de ce décret que les modalités de rémunération des membres du Comité d’experts pourraient être définies. Jusqu’au moment où il intervenait sur l’émission, Victor Topanou informe que le décret n’est pas encore sorti à sa connaissance.
Victor Topanou très déçu du comportement des Béninois
Victor Topanou déplore cette attitude des Béninois qui pensent que dans le milieu politique « qu’on ne peut rien faire gratuitement ». « Plus personne ne pense possible qu’on puisse faire quelque chose sans argent notamment dans le milieu politique. C’est très grave… », a-t-il déploré.
A l’en croire, ce n’est pas la première fois qu’il participe à un exercice intellectuel d’intérêt national sans prendre un kopeck. « Il m’est arrivé de faire des travaux gratuits », a-t-il précisé.
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