Bénin: « Mon coup de gueule, c’est pour remettre chaque institution à sa place » dixit Eric Houndété
Après deux ans de mutisme et de neutralité, le premier vice président de l’assemblée nationale rompt le silence depuis quelques jours face à la situation que traverse l’institution parlementaire. Pour Eric Houndété, il faut redorer l’image de l’institution, c’est le sens qu’il donne à son coup de gueule.
Le premier vice président de l’Assemblée nationale a donné de la voix ce Lundi 24 Septembre 2018 à la faveur du vote du budget de l’institution parlementaire. C’est le deuxième coup de gueule en moins d’une semaine alors que l’homme s’est muré dans un silence énigmatique depuis l’avènement du régime de la rupture.
[su_heading size= »17″] [/su_heading]Bénin – Eric Houndeté: « ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale est une vilaine mise en scène »
Le premier coup de gueule intervenu la semaine dernière fait suite à la mise en application par le gouvernement du décret n° 2018-341 du 25 juillet 2018 portant introduction d’une contribution sur la consommation des services de communications électroniques fournis par les réseaux ouverts au public en République du Bénin. Une décision gouvernementale pour laquelle le premier vice président de l’assemblée nationale invite ses collègues députés à se joindre à la population pour dénoncer le décret de régression.
C’est l’atmosphère dans lequel le vote du bureau de l’assemblée nationale est intervenu hier qui a également fait sortir le député de l’union fait la nation de ses réserves.
Interroger par les professionnels des médias accrédités au parlement, Eric Houndété affirme qu’il ne faut pas laisser perdurer ce qui se passe à l’assemblée nationale. Pour lui, il est important que chaque institution entre dans la mission que la constitution lui a assigné.
« On ne peut pas laisser perdurer les mauvaises pratiques. On ne peut pas laisser le gouvernement faire ce qu’il veut.« s’insurge t-il pour rappeler que l’assemblée nationale est quand même une institution de contre pouvoir qui ne doit pas se conduire comme une appendice du gouvernement.
« …L’Assemblée nationale doit redorer son blason. Mon coup de gueule, c’est pour remettre chaque institution à sa place. Moi je suis membre du bureau de l’Assemblée Nationale. Je ne veux pas endosser des responsabilités. C’est une mauvaise responsabilité. »s’est il ainsi, démarqué du premier responsable de l’institution qui agit depuis quelques années à en croire ses collègues de la minorité parlementaire comme un valet du pouvoir.
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