Bénin: l’augmentation des salaires, nouvelle priorité des centrales syndicales

Le gouvernement du « Nouveau Départ » s’est fait prendre à son propre piège en voulant prendre par la « ruse » les responsables des centrales et confédérations syndicales. En usant du dilatoire et en faisant pas progresser les discussions par un dialogue franc et sincère, le gouvernement a tout compliqué.

En effet, la polémique actuelle qui s’enfle dans les fora des réseaux sociaux et dans la presse locale sur le salaire des acteurs politiques vient de réveiller les travailleurs qui ont désormais fait de l’augmentation des salaires une nouvelle priorité.

Le secrétaire général de la confédération des travailleurs du Bénin, Kassa Mamkpo a planté le décors lors de la reprise des négociations gouvernement-centrales syndicales ce Mardi 30 Janvier 2018.

[bs-quote quote= »…Donc en résumé, l’ordre du jour tel proposé ne reflète pas la situation de crise dans laquelle nous sommes et vous savez lorsque ça perdure, il y a des sujets qui s’invitent au débat. et aujourd’hui, beaucoup de sujets s\’invitent au débat. Voilà nous avons un gouvernement qui a hérité d’un Etat, d’une situation où tout est au rouge au point où le chef de l’Etat a été obligé de demander à tout le monde de serrer la ceinture. » style= »style-5″ align= »center » author_name= »Kassa Mamkpo » author_job= »Secrétaire général de la confédération des travailleurs du Bénin »][/bs-quote]

Mais nous constatons que le smig est à une quarantaine de mille pour les travailleurs et au moment où le salaire politique est gracieusement payés selon les informations qui circulent… » avait indiqué le secrétaire général Kassa Manpo après le discours d’ouverture des négociations lu par le ministre Abdoulaye Bio Tchané.

Ce nouveau sujet qui s’invite dans les débats est repris par les autres responsables syndicaux qui font désormais de l’augmentation des salaires des travailleurs une priorité. Il s exigent la révision du salaire minimum interprofessionnel garanti (smig) et le relèvement du point d’indice et demande au gouvernement de le revoir à la hausse.

Une nouvelle position qui fait dire à l’opinion publique que le gouvernement et les partenaires sociaux ne sont pas encore prêts à faire évoluer les débats pour une sortie très rapide de la crise sociale qui secoue le pays.

2 comments

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Mouminou SALIFOU

Ce que nous avons à dire est que, vivement l’Etat prenne ses responsabilités. Nous sugerons que l’Etat comprenne qu’il ne peut pas satisfaire les besoins de ses travailleurs. Alors, nous proposons que la loi interdisant aux APE d’entreprendre des activités économiques, doit être abrogé. Car, les APE peuvent constituer un tremplain pour dynamiser l’entreprenariat privé et créer des emplois. Pour y parvenir, l’Etat doit savoir que pour permettre une utilisation des surliquidités banquaire au Bénin, due aux ganranties que ces banques demandent aux entrepreneurs privés, alors que ces derniers ne les possèdent pas dans la majeure aprtie des cas. Alors avec la caution morale de l’Etat, ces banques pourrons faire des prêts aux APE et que l’Etat les aidera à créer des entreprises et donner du travail aux chomeurs. Nous somme disposé à donner encore plus de détail sur cette proposition afin de ciontribuer au décolage de l’économie béninoise et de la réduction de la pauvreté au Bénin.

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MARTIN

allons jusqu’au bout chers travailleurs. c’est la lutte qui paie. rien ne s’obtient au bénin sans les grève sinon vous vous laisserai faire. c’est de l’injustice quand un agent politicien triple mensuellement en matière de salaire votre salaire triéna. talon peut mieux faire s’il a de soucis pour nous. ne nous laissons intimider par une autorité politicienne. talon doublera nos salaires qu’il le veille ou pas