Sahara Occidental: de nouvelles représentations diplomatiques ouvrent, nouvelle réunion de l’ONU
Plusieurs pays, dont le Burkina Faso et le royaume africain d’Eswatini, ont ouvert des consulats généraux à Laayoune, au Sahara occidental, dans la partie contrôlée par le Maroc.
Le Burkina Faso et le royaume africain d’Eswatini ont ouvert mardi des consulats généraux à Laayoune, au Sahara occidental, dans la partie contrôlée par le Maroc de cette ancienne colonie espagnole au statut toujours indéfini, a annoncé le ministère marocain des Affaires étrangères. Vendredi, la ville de Dakhla, grand port de pêche situé plus au sud, avait à son tour accueilli des consulats du Burkina Faso, de Guinée Équatoriale et de Guinée-Bissau.
Depuis fin 2019, une quinzaine de pays africains ont ouvert des représentations diplomatiques à Laayoune et à Dakhla, sous l’impulsion de Rabat qui considère le Sahara occidental comme partie intégrante de son territoire. Le Maroc, qui contrôle environ les deux-tiers du territoire désertique, veut une « autonomie sous contrôle », alors que le Front Polisario, soutenu par Alger, milite pour l’indépendance et réclame un référendum d’autodétermination. L’ouverture de représentations diplomatiques au Sahara occidental marque « une évolution positive, notamment en matière de soutien apporté par des pays frères et amis à la marocanité du Sahara », a déclaré vendredi le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita.
L’ONU appelée à agir afin d’éviter toute aggravation de la situation
Le Conseil de sécurité des Nations unies devrait se réunir ce mercredi pour le prolongement de la mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), selon l’agenda prévisionnel du Conseil de sécurité. Le projet de résolution rédigé par les Etats-Unis juge inacceptable la situation actuelle du territoire, selon la première mouture du projet, soulignant que « le facteur de progrès dans les négociations est crucial pour améliorer les conditions de vie du peuple du Sahara occidental ». Par conséquent, le projet de résolution renouvelle son appel aux parties au conflit (le Front Polisario et le Maroc) à reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts consentis visant à parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable, qui prévoit l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
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