Burkina Faso: « Moi président, qu’on m’amène le chef des terroristes, on va discuter »
En campagne présidentielle à Fada N’gourma dans la région de l’Est, le chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, a révélé sa thérapie pour purifier le Burkina Faso des attaques terroristes.
Pour le candidat de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), Zephrin Diabré, il n’y a pas de recette miracle pour sauver le Burkina Faso des attaques terroristes. Selon le candidat, il faut nécessairement privilégier le dialogue et aller à la table des négociations avec les djihadistes.
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« Ces gens qui tuent nos enfants, là ils veulent quoi ? Ils n’ont qu’à venir à moi, ils veulent quoi? Si nous arrivons au pouvoir, on va envoyer des gens les appeler ils n’ont qu’à venir on va discuter. Parce que toute guerre finit par une discussion », a-t-il déclaré face à ses militants à Fada N’gourma dans la région de l’Est. « C’est qui leur chef, qu’on me l’amène et qu’on discute qu’on finisse avec cette affaire là pour que le Burkina avance », insiste-t-il, en mettant l’accent sur la réconciliation nationale.
Tout en exprimant sa volonté de dialoguer avec les terroristes une fois au pouvoir pour la sécurité du Burkina Faso, Zephrin Diabré a fixé les conditions dans lesquelles ce dialogue doit être tenu. « Premièrement, le Burkina Faso, tel que nos grands-pères nous l’ont donné, même un centimètre carré, personne ne le touche. L’intégrité du territoire, pour moi, est sacrée. Deuxièmement, notre pays est une république laïque où toutes les religions doivent pouvoir s’exprimer (…). Troisièmement : nous sommes pour la démocratie. Dans le Burkina Faso d’aujourd’hui et de demain, c’est vous le peuple qui choisit le leader, son dirigeant », a-t-il détaillé.
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