« New York Times »: voici pourquoi la journaliste Bari Weiss a démissionné
La journaliste Bari Weiss a démissionné du « New York Times », il y a quelques semaines. La jeune femme a confié au média Le Point, les raisons de sa démission.
Bari Weiss a claqué avec fracas la porte du quotidien américain « New York Times », dénonçant la censure au sein de la rédaction. La journaliste a été recrutée, il y a trois ans par le New York Times pour apporter de la « diversité intellectuelle » dans les pages Opinions du quotidien après l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.
Selon le point de ce mercredi, en juin, au plus fort des manifestations provoquées par la mort de George Floyd aux États-Unis, le sénateur républicain de l’Arkansas, Tom Cotton, publiait une tribune dans le New York Times appelant au déploiement des troupes fédérales dans les grandes villes américaines.
Ce qui a poussé plus de 1 000 salariés du journal à s’élever contre l’article, en fustigeant la dangerosité du propos. « Penaud, le Times répondit que le processus de publication avait été hâtif, poussant le rédacteur en chef des pages opinion, James Bennet, à la démission », a rappelé la même source.
Pourfendeuse de l’extrême gauche
Et puis, un mois plus tars, sa subordonnée Bari Weiss a également quitté son poste. Dans sa lettre de démission relayée par Le Monde, l’éditorialiste discordante dénonce l’évolution du New York Times, qui, selon elle, est trop perméable aux critiques sur les réseaux sociaux et incapable de nourrir les débats d’opinion. « La curiosité intellectuelle est devenue un défaut au Times. », a-telle expliqué.
Elle a également confié avoir été harcelée par des confrères en désaccord avec ses prises de position. Autoproclamée « centriste penchant à gauche », pourfendeuse de l’extrême gauche, Bari Weiss est taxée de conservatisme par ses détracteurs.
C’est alors qu’elle s’est attirée la foudre de la gauche, rapporte Le monde, en critiquant des organisatrices de la Marche des femmes, au lendemain de l’investiture de Donald Trump, ou en mettant en avant des « iconoclastes » censurés, par les médias « bien pensants ».
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